Bâtisseurs de paysages

Présentée au Vitra Design Museum, à Weil am Rhein, en Allemagne, l’exposition « Garden Futures » examine son objet à l’aune de la crise climatique, le considérant à la fois comme un lieu d’espoir et d’avant-garde.

Présenté en octobre dernier par la Galerie Philippe Gravier dans le jardin des Tuileries durant Paris+ par Art Basel, The Green Pavilion, conçu par Odile Decq, revisite la typologie traditionnelle de la serre.

Consécration pour Lina Ghotmeh qui réalise le prochain pavillon estival de la Serpentine Gallery, à Londres. L’architecte franco-libanaise a imaginé une structure élégante pour interroger notre rapport au monde vivant et encourager le partage.

Comment célébrer la fin de la Première Guerre mondiale tout en regardant droit vers l’avenir ? C’est tout l’enjeu des jardins de la Paix, un projet artistique et paysager né en 2018 d’une idée de l’association Art&Jardins Hauts-de-France. Vingt-deux jardins ont ainsi été inaugurés dans cette région, en Belgique et dans le Grand Est.

Deuxième édition d’une foire pas comme les autres, BAD+ Art Fair fait dialoguer art de vivre et art contemporain, gens des villes et gens des vignes. C’est dans le hangar 14, bâtiment industriel iconique du quartier historique des Chartrons, que se tient la manifestation dont l’ambition est de placer la ville portuaire, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, sur la carte du circuit de l’art contemporain.

Il aime la pêche à la mouche, la gastronomie et l’histoire de l’art... Olivier Masmonteil est peintre. Célèbre pour ses paysages, il présente une série inédite réalisée « sur le motif », dans la baie de Cancale, en Bretagne. Des compositions qui rendent hommage à d’illustres prédécesseurs, entraînant le spectateur bien au-delà de la simple vraisemblance topographique.

Lancée dans l’aventure du mobilier de jardin depuis une dizaine d’années, Roche Bobois inaugure un espace outdoor dans son magasin parisien de la rue Denis-Poisson, dans le XVIIe arrondissement, à l’occasion du lancement de la version d’extérieur de la collection de canapés « Bombom ».

On a connu le Belge Willem Hiele à Coxyde, petite commune de la Région flamande, à quelques kilomètres de Dunkerque, dans sa maison familiale transformée en restaurant : une bâtisse étroite et de guingois dans laquelle il servait une cuisine sensible, inspirée des paysages de la mer du Nord. On le retrouve près d’Ostende, dans un lieu surprenant.

Place Madou, au dernier étage d’une tour, ses bureaux laissent le regard filer vers le grand paysage bruxellois. Celui à qui l’on doit le parc des Ateliers, à Arles, le parc Tours & Taxis, à Bruxelles, ou le futur aménagement des abords de Notre-Dame de Paris a créé son agence en 2007. À travers le monde, il mène une cinquantaine de projets et enseigne à l’université Harvard. Il a reçu IDEAT pour partager sa vision de l’écologie urbaine à l’aune de la crise environnementale.

L’architecte norvégien porte une attention toute particulière à la question du territoire et intègre les notions de paysage, et plus encore de contexte, dans chacun des projets de son agence. Qu’il s’agisse d’une intervention en pleine nature comme d’une réalisation en milieu urbain.

La collection « Soleil » est une double première : la collaboration de la marque outdoor haut de gamme avec le designer et son utilisation du mélèze, bois résineux imputrescible, dense et durable. Une ligne haute couture, née d’une réflexion autour de l’épure.

La maison belge affirme cette année encore son savoir-faire dans l’exigeante discipline qu’est l’édition de mobilier outdoor de luxe, avec une salve de nouveautés.