Laisser la place au fils
Charles Berling
Charles Berling
Muriel Mayette-Holtz
De retour en première ligne
Alice Dufour
Molière du jeune Talent pour Le Canard à l’orange, la pétillante Alice Dufour sera Mademoiselle Else d’après la nouvelle d’Arthur Schnitzler, dans l’adaptation et la mise en scène de Nicolas Briançon au Poche Montparnasse. Elle y incarnera une jeune femme issue de la bourgeoisie viennoise qui pour sauver son père de la ruine doit s’humilier face à un ancien ami de la famille.
Joël Pommerat
Pour la première fois, Joël Pommerat ne travaille pas avec ses acteurs de la compagnie Louis Brouillard. Il en a quand même gardé deux pour jouer les adultes, les parents, dans un spectacle centré sur de très jeunes comédiens et leur incarnation d’adolescents et de robots. Un changement de stratégie "pour retrouver le plaisir".
Edouard Louis
Sous la direction de Thomas Ostermeier, le jeune écrivain incarne, seul en scène, Qui a tué mon père ; une œuvre aussi brève que magistrale, dont il est l'auteur, aux allures de tragédie contemporaine où il dénonce les forces politiques qui ont brisé son père et revient sur son rapport intime et douloureux avec lui.
Alain Françon
Le juge du tribunal d’une ville d’Allemagne s’apprête à partir à la retraite. Derrière cette figure rassurante, se cache un nazi invétéré. L’intrigue d’Avant la retraite se déroule le soir du 7 octobre, date où chaque année, cet homme et l’une de ses sœurs fêtent en secret l’anniversaire de la naissance d’Himmler, en présence de leur autre soeur anti-nazie et après avoir congédié la bonne sourde et muette. Alain Françon monte la pièce de Thomas Bernhard avec André Marcon, Catherine Hiegel et Noémie Lvovsky.
Adrien Béal
Place à l'un des spectacles les plus originaux de la rentrée : une création collective, en partie improvisée, autour de la question du fossé générationnel entre des quadras et des ados. Le jeune Adrien Béal et ses camarades ont inventé le premier puzzle théâtral. Explications.
François Berléand
François Berléand et François-Xavier Demaison n’ont joué en mars que 17 fois Par le bout du nez. Et Berléand n’a pu créer la pièce La Banquette de Clémence Thioly, qu’il devait donner au Rond- Point à 19h, à la même période. Il reprend, enfin et avec bonheur, son rôle de président de la République fraîchement élu dans la comédie de Madaula, Delaporte et de La Patellière.
Frédéric Sonntag
Dans sa nouvelle création, Frédéric Sonntag s’intéresse aux mystères des mondes parallèles. Un physicien renommé et son fils musicien, un auteur de science- fiction et sa fille futurologue voient leur réalité remise en cause par un phénomène inexpliqué...
Lorraine de Sagazan
Travailler sur le réel depuis plusieurs années a amené Lorraine de Sagazan à s’intéresser aux mal- voyants et à leur rapport à la réalité. La Vie invisi- ble est un spectacle à partir des souvenirs de l’un d’eux sur une pièce de théâtre.
Arnaud Denis
Ce jeune metteur en scène a cartonné à la dernière cérémonie des Molières, remportant la statuette de la meilleure pièce du théâtre privé et celle de la meilleure comédienne pour Béatrice Agenin. La pièce signée Gérard Savoisien raconte le destin incroyable de la gouvernante de George Sand. Succès oblige, elle sera reprise à la rentrée, passant de la petite salle du théâtre Montparnasse à la grande.
Stéphane Braunschweig
C’est pendant le confinement que le directeur du théâtre de l’Odéon Stéphane Braunschweig a décidé de monter Iphigénie. Il cherchait une idée pour aborder la rentrée si compliquée et c’est la pièce de Racine qui lui a semblé le mieux entrer en résonnance avec notre actualité.
Ruthy Scetbon
Frimousse juvénile, Ruthy Scetbon vit un conte de fée. Née à Rouen, d’un père dentiste et d’une mère infirmière, elle était ouvreuse à la Scala à Paris avant de monter sur scène comme comédienne. Elle joue Perte, un seule en scène sur une femme de ménage qui nettoie un théâtre jusqu’au jour où elle réalise qu’il y a des spectateurs dans la salle.
Thomas Gonzalez
La politique des bas-fonds
Arthur Nauzyciel
Pour la première fois, Pascal Rambert a écrit un texte qu’il ne met pas en scène. Aux antipodes de la famille d’intellectuels viennois d’Architecture, Mes Frères met aux prises quatre bûcherons et menuisiers qui, chaque soir, brament devant la porte de Marie, leur servante. Cette fable animiste met à nu les errances du désir masculin face à la puissance féminine. "Quand j’ai parlé avec Arthur et les comédiens, je leur ai dit qu’il fallait qu’ils me considèrent comme un auteur presque déjà mort. Je ne me suis mêlé en aucune façon de leur travail", explique Pascal Rambert qui est lié par une longue fraternité théâtrale avec Arthur Nauzyciel. Le directeur du théâtre national de Bretagne a déjà joué deux monologues de Rambert, L’art du théâtre et De mes propres mains, il était aussi de l’aventure d’Architecture.