Depuis Mademoiselle Julie qu’elle avait créée au Festival d’Avignon en 2011, Juliette Binoche n’avait pas rejoué au théâtre trop prise par ses tournages. L’actrice revient enfin mais cette fois dans une tragédie de Sophocle : Antigone, mise en scène par l’exceptionnel Ivo van Hove. Elle joue en anglais puisque la pièce tournera à Londres, aux USA, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique... En France, elle passera au Théâtre de la Ville du 22 avril au 14 mai. Une tournée internationale où l’actrice sera Antigone, celle qui dit Non. Un Non perçu souvent comme un acte politique. En réalité simplement humain selon Juliette Binoche pour qui le Non d’Antigone traduit le désir de mettre fin à la damnation qui a frappé son père Œdipe et sa mère Jocaste, la volonté de donner une sépulture à son frère Polynice, quoiqu’il ait fait et quoiqu’il en coûte. Une pièce qui résonne étrangement quelques semaines après l’attentat qui a meurtri notre pays. Une pièce qui nous enseigne le pardon et l’amour absolu.
Juliette Binoche
Juliette Binoche
Laurent Pelly
Il y avait eu la version mythique de Benno Besson il y a 30 ans. L’Oiseau vert de Carlo Gozzi, une fable du XVIIIe siècle, tentait Laurent Pelly depuis longtemps. Car Laurent Pelly aime les contes, "entre le burlesque et le terrible" comme il dit. Il crée donc la pièce, chez lui au Théâtre national de Toulouse avec, entre autres Marilù Marini. Et part en tournée.
John Arnold
Franco-américain, il a débuté au théâtre du Soleil puis joué les plus grands rôles pour Olivier Py, Alain Ollivier, Denis Lachaud… Lui-même a monté une formidable vie de Marilyn Monroe, Norma Jean. Le voici pour La Bête dans la jungle immergé dans l’univers de deux immenses écrivains : Henry James et Marguerite Duras
Fréderic Bélier-Garcia
Fréderic Bélier-Garcia, directeur du Nouveau Théâtre d’Angers (NTA) et récemment nommé directeur du Quai d’Angers, y produit et met en scène Les Caprices de Marianne de Musset. Une plongée dans les dédales du désir amoureux.
Hideki Noda
Le directeur du prestigieux Tokyo Metropolitan Theatre, Hideki Noda, revient à Chaillot avec une nouvelle et étrange production intitulée EGG. “L’Oeuf” dont il s’agit est un nouveau sport olympique ! Accompagné sur scène d’une trentaine de comédiens, Hideki Noda évoque des épisodes troubles de l’histoire moderne du Japon dans une pièce à tiroirs où se confrontent les univers du sport et de la musique.
Phia Ménard
Transexuelle, Phia Ménard s’est d’abord exprimée dans le milieu du cirque. Puis elle a rejoint le milieu du théâtre et de la danse pour y donner ses propres créations. Elle reprend sa première pièce, P.P.P., au Monfort avant d’occuper l’an prochain le Théâtre de la Ville.
Nicolas Liautard
Pour Il faut toujours terminer qu’est-ce qu’on a commencé, Nicolas Liautard s’est laissé inspirer par Le Mépris, le film culte de Godard. Mais l’emprunt de la pièce au film s’arrête là : pas d’extraits, pas de référence à Bardot. Nicolas Liautard en fait une affaire personnelle.
Jean-François Peyret
Inventeur de nouvelles formes théâtrales, toujours aux frontières de diverses formes de pensée d’une manière savante et rieuse, Jean-François Peyret passe d’un spectacle sur l’un des créateurs de l’écologie, David Thoreau, à une pièce sur l’une des grandes figures de l’informatique, Steve Jobs.
Marcel Bozonnet
Avec deux autres metteurs en scène – Jean Lambert-Wild et Lorenzo Malaguera – Marcel Bozonnet s’est plongé dans le texte de Beckett. Un retour, puisqu’il avait joué En attendant Godot dans les années 70. Un an après cette version proposée au CDN de Caen, le Théâtre de l’Aquarium de Paris, au coeur du bois de Vincennes, accueille le projet.
Mélanie Leray
Selon Mélanie Leray, la mégère n’est PAS apprivoisée. La Catharina de la pièce de Shakespeare est insoumise dans l’âme et manipulatrice. La jeune metteuse en scène en donne une version modernisée et inattendue.
Alain Françon
L’ancien directeur du Théâtre de La Colline, Alain Françon s’attaque pour la première fois à un texte de Peter Handke, Toujours la tempête, (Immer noch Sturm), publié en allemand en 2010. Le metteur en scène stéphanois suit l’évolution de personnages nés des propres souvenirs de Peter Handke, dont le narrateur, "Moi", Gregor, l’oncle-parrain, tante Ursula, Snezena…
Pauline Sales
Ça y est, c’est la fin de la série du Docteur Camiski. Pour l’occasion, les auteurs Pauline Sales et Fabrice Melquiot mettent eux-mêmes en scène le dernier épisode dans lequel le fameux sexologue a mystérieusement disparu…
Jonathan Capdevielle
Son spectacle Adishatz/Adieu était déjà une plongée dans les souvenirs. Jonathan Capdevielle convoque de nouveau sa mémoire sur le plateau. L’enfant de la télé natif de Tarbes, qu’il se plaît à raconter, découvre le théâtre à 15 ans. Une révélation pour ce garçon qui faisait du spectacle à sa manière en imitant les stars du moment, et le début d’un parcours atypique. Diplômé de l’école des arts de la marionnette, danseur contemporain, chanteur, il refuse de se glisser dans un moule. Son tour de chant en travesti, ou ce nouveau spectacle Saga, le confirment.
Karin Serres
Passionnée, Karin Serres, auteur de pièces de théâtre et d’albums pour le jeune public et les adolescents depuis vingt ans tourne actuellement partout en France avec A la renverse, un spectacle qui leur est destiné. Ils devraient être touchés par l’histoire de Sardine, une Bretonne et Gabriel qui vient de l’Est pour la retrouver au moment du carnaval.
Chloé Moglia
Dans Aléas, la circassienne Chloé Moglia déploie 30 mètres de barre de trapèze que six acrobates traversent d’un bout à l’autre du plateau. Une performance autour de la suspension qui amène beaucoup de rêveries.