En moins de dix années de carrière, le jeune baryton s’est hissé, sans ralentissements ni sorties de route, parmi les artistes français les plus recherchés au niveau international, entre autres pour Figaro dans Il barbiere di Siviglia, son rôle « signature ». Après Nevers dans Les Huguenots à l’Opéra Bastille, il incarne, jusqu’au 26 décembre, Dandini dans la reprise de La Cenerentola au Palais Garnier. Et l’histoire d’amour avec l’Opéra National de Paris n’est pas près de se terminer, puisque l’attendent Papageno dans Die Zauberflöte, entre avril et juin 2019, puis Bellone et Adario dans Les Indes galantes, en septembre-octobre.
Florian Sempey
Florian Sempey
Jean-François Vinciguerra
Chanteur dans Die Fledermaus, à partir du 21 décembre, puis metteur en scène des Chevaliers de la Table ronde, en juin-juillet 2019, pour l’Opéra de Lausanne, le baryton-basse français coiffera les deux casquettes dans Le Petit Faust, en mars prochain, à l’Odéon de Marseille.
Rihab Chaieb
Le 2 septembre dernier, à Lisbonne, la jeune mezzo-soprano tuniso-canadienne a fait belle impression en finale du Concours fondé par Placido Domingo. À partir du 21 décembre, elle incarnera le rôle-titre dans Fantasio d’Offenbach, à l’Opéra Comédie.
Hamlet reconquiert Paris
C’est plutôt à l’Opéra de Paris, théâtre de sa création, en 1868, et où il n’a plus été représenté depuis 1938, qu’on l’attendait. Mais on se gardera de faire la fine bouche sur la nouvelle production que l’Opéra-Comique proposera, à partir du 17 décembre, sous la baguette de Louis Langrée et dans une mise en scène de Cyril Teste. Emmenée par Stéphane Degout, Sabine Devieilhe, Sylvie Brunet-Grupposo, Laurent Alvaro et Julien Behr, la distribution est absolument royale, comme il sied à un titre ayant impérativement besoin de grands chanteurs pour revivre. Un chef-d’oeuvre, Hamlet ? Sans doute pas. La création la plus réussie d’Ambroise Thomas, avec Mignon ? Très certainement. Dans tous les cas, pour peu qu’il soit servi comme il convient, l’assurance de passer une soirée riche en émotions et grands moments de théâtre.
Gérard Souzay
Disparu en 2004, le baryton, passé à la postérité avant tout comme un spécialiste de la mélodie et du lied, aurait fêté ses 100 ans, le 8 décembre. L’occasion d’évoquer le souvenir de l’un des plus formidables ambassadeurs du chant français au XXe siècle, plus souvent reconnu à l’étranger que dans son propre pays. Admirablement servi par les firmes de disques de son vivant, de Decca à Denon, en passant par EMI, Philips, RCA ou Deutsche Grammophon, Gérard Souzay n’a intéressé personne en cette année de centenaire, alors que d’autres artistes de sa génération se sont vu offrir de somptueux coffrets d’hommage. Serait-il encore victime, à soixante ans de distance, de l’anathème « bourgeois » jeté contre lui par Roland Barthes ?
L’anniversaire de la reine Birgit
Noël, Réveillon, jour de l’An : Autant de dates synonymes de fêtes... et de cadeaux !
Révélation baroque
Avec son premier récital en solo, la jeune soprano italienne Francesca Aspromonte frappe un très grand coup.
Devin versaillais
Le Devin du village, qui fait son entrée au catalogue DVD, n’est sans doute pas un chef-d’oeuvre. Mais, pour peu qu’il soit monté avec le mélange de naïveté et de prestige qu’il exige, il mérite vraiment d’être regardé.