Gauz brosse un portrait d’hommes de l’ombre : les vigiles d’origine africaine.
Rentrée littéraire
Men in Black
Le théâtre des opérations
En repensant dans leur sauvage innocence les liens entre l’art, l’enfance et la guerre, Jean-Yves Jouannais croise à nouveau les origines guerrières de la littérature. Passionnant.
Prendre des couleurs
Nées dans le sillage d’une galerie d’art contemporain stéphanoise, les éditions Réalgar investissent le champ du livre illustré, avec des textes courts pour adultes. Pour le plaisir de la rencontre.
Coquilles vides
Dans un premier roman vertigineux et débridé, qui est aussi un hommage à Roberto Bolaño, Hedwige Jeanmart ourle méthodiquement les bords de l’abyme.
Entre les murs
Manipulateur avisé, Luis Seabra signe un roman hypnotisant tout en trompe-l’oeil.
Vin de ténèbres
Spécialiste du XVIIIe siècle, Patrick Wald Lasowski signe un premier roman éclairant, comme d’une lumière rasante, la vie au temps de la Terreur.
La nuit remue
La dixième fiction d’Olivia Rosenthal, en forme de traversée des ombres. Trouble et éprouvant.
Une aventure industrielle
Quatre ans après La Centrale, qui auscultait le quotidien méconnu des intérimaires dans une centrale nucléaire, Élisabeth Filhol nous confronte dans son nouveau roman au sort de salariés dont l’entreprise est en faillite.
Plaisirs et frissons
Ode débridée aux pouvoirs et aux sortilèges du romanesque, le nouveau livre de Blas de Roblès, l’auteur de Là où les tigres sont chez eux, oscille entre démystification et illusionnisme.
L’enfer, c’est moi
Entre violence et lucidité, Les Fils de rien, les princes, les humiliés n’épargne rien, ni personne, surtout pas la gauche.
L’enfer, c’est moi
Entre violence et lucidité, Les Fils de rien, les princes, les humiliés n’épargne rien, ni personne, surtout pas la gauche.
À la lisière
Dans L’Amour et les forêts, Éric Reinhardt compose, d’une écriture raisonnée, le portrait d’une Emma Bovary du XXIe siècle.
Homo mobilis
Après l’eau, après le feu, c’est de l’automobile dont Pierre Patrolin s’empare dans L’Homme descend de la voiture. Toujours savoureux.
Toda una vida
Depuis La Puissance des mouches, Lydie Salvayre ne nous avait pas donné un livre aussi puissant : Pas pleurer déverse une énergie revigorante et salvatrice. Entre rires et larmes.
En deçà du réel
Dans un livre orchestré sur le mode de la synchronie, Laurent Mauvignier accompagne des personnages dans leurs migrations autour du globe. Il propose à travers eux une radiographie aléatoire d’un monde frappé au coeur de ses certitudes. Regards croisés sur un roman qui s’ouvre à de nouvelles voies narratives.