Depuis sa plus tendre enfance, Yazid rêve de devenir le meilleur des pâtissiers. Il est pour cela prêt à fuir son foyer. Sous ses airs de biopic, À la belle étoile ne trouve pas toujours le ton juste entre le feel good movie et le drame social.
Le Barrage de Ali Cherri
À la belle étoile de Sébastien Tulard
Les Choses simples de Éric Besnard
Éric Besnard fomente la rencontre entre un entrepreneur à succès (Lambert Wilson) et un ermite bougon (Grégory Gadebois), dans les paysages enchanteurs de la vallée de la Maurienne. Une succession de chromos et de vérités premières qui laisse pantois.
Slava Ukraini de Bernard-Henri Lévy
Reprenant là où Pourquoi l’Ukraine ? s’arrêtait, Slava Ukraini fait l’état des lieux du calvaire ukrainien, quelques mois après l’attaque russe. De Kharkiv à Kherson, l’intellectuel français parcourt les villes bombardées tel un enfant grisé par la guerre.
Empire of Light de Sam Mendes
Goutte d’or de Clément Cogitore
Le deuxième film de fiction de Cogitore confirme sa volonté de faire apparaître des lieux et des personnages, ici un marabout dans le quartier de la Goutte-d’Or, peu filmés. Le résultat est virtuose, tranchant, mais reste aussi un peu froid et distant.
Les Petites victoires de Mélanie Auffret
Derrière cette comédie légère, il y a la triste réalité de la désertification des petits villages français. Les Petites victoires manque certes d’originalité, mais compense largement par sa sensibilité et ses deux acteurs attendrissants.
La Syndicaliste de Jean-Paul Salomé
En 2012, Maureen Kearney, déléguée syndicale chez Areva, est violée. Elle pense payer son indépendance ; la police l’accuse de dénonciation mensongère. Un drame en demi-teinte, qui se refuse au film-dossier comme au suspense pour mieux sonder son personnage.