The Assassin

Alias María

par Ghislaine Tabareau

Par le biais d'un naturalisme organique, J.L. Rugeles recrée l’enfer où se débattent les enfants-soldats de la guérilla colombienne. Il fait de María, 13 ans, enceinte, héroïne qui se bat pour sa survie, un symbole pour redonner un nom à ces adolescentes.

The Assassin

par Roland Hélié

Une guerrière est envoyée par l’Empereur pour tuer un prince dissident, mais l’amour s’en mêle. Un film de sabre atypique, poétique. Avec The Assassin , Hou Hsiao-hsien signe une rêverie splendide, fascinante, enchanteresse.

Brooklyn

par Lucille Bion

John Crowley adapte une histoire d’amour se déroulant des deux côtés de l’Atlantique, prétexte pour traduire le sentiment de l’exil à l’écran. Si Brooklyn se montre prévisible, il reste savoureux, grâce au charme et à la timidité précautionneuse des interprètes.

C’est l’amour

par Gaell B. Lerays

Jouant à la fois de codes populaires et de lieux communs, P. Vecchiali (Nuits blanches sur la jetée) filme l’amour et ses atermoiements avec poésie et diablerie. Il en fait l’enjeu d’un film qui lui ressemble : passionnément libre et rebelle, en noir et rouge.

Des nouvelles de la planète Mars

par Nicolas Marcadé

Une succession d’intrus viennent chambouler la vie et vasciller l’équilibre d’un ingénieur informaticien. Moll décline ses thèmes familiers dans un comédie noire qui commence par viser juste, avant de tirer un peu dans tous les sens.

Dieumerci !

par Marine Quinchon

Lucien Jean-Baptiste (La première étoile) retourne derrière la caméra pour raconter son amour du théâtre au fil d’une intrigue qui lui donne le premier rôle. Sa prestation magnifique permet de passer outre une intrigue répétitive et des gags qui tombent à plat.

Divergente 3

par Marine Quinchon

Énième épisode d’une énième saga d’anticipation pour adolescents (supposant son discours pseudo humaniste de rigueur), Divergente 3 pêche par son manque d’audace. On s’ennuie franchement et, à dire vrai, on est à deux doigts de trouver ça franchement bête.

La Gueule du loup

par Opale Muckensturm

Quelles sont les conséquences de la réintroduction du loup en France sur les relations entre les êtres humains ? À travers cette interrogation, Jérôme Ségur nous invite au coeur d’un débat passionné. Un film intéressant, mais qui tourne un peu en rond.

Lettres au Père Jacob

par Gilles Tourman

Libérée après douze ans de prison, Leila Sten se retrouve au service du Père Jacob Lujbe, un vieux prêtre aveugle qui la charge de répondre aux courriers que lui adressent des inconnus. De la grâce à la Grâce, un tête-à-tête confinant au divin.

Little Go Girls

par Marguerite Debiesse

Depuis 2009, l’anthropologue et cinéaste Éliane de Latour (Après l’océan) travaille avec les prostituées des ghettos d’Abidjan. Sordide et beauté mêlés, elle nous donne ici à voir l’intimité et l’humanité de celles que la société traite en parias.

Louis-Ferdinand Céline

par Nathalie Zimra

Alors qu’il est poursuivi par la justice française pour faits de collaboration, Céline se réfugie au Danemark en 1948. Là, un jeune écrivain juif américain le rejoint. La confrontation avec l’écrivain, passionnément antisémite, se révèlera très amère.

Pseudonym

par Gilles Tourman

Appâté en ligne par une jeune femme, Alex se retrouve prisonnier de deux bourreaux qui le torturent... Destiné à servir d’avertissement sur les dangers d’internet, un film aux accents gore, pas tout à fait digne, hélas, de ses bonnes intentions.

Pursuit of Loneliness

par Marguerite Debiesse

Sélectionné à Sundance, interprété par des acteurs non professionnels, ce film en noir et blanc sur la solitude des personnes âgées en milieu urbain californien est une réussite. Exempts de sensiblerie, forme et fond produisent une réelle émotion.

Room

par Aude Jouanne

Adapté du best-seller d’Emma Donoghue, Room, cinquième long métrage du réalisateur irlandais Lenny Abrahamson, relate la captivité et le retour à la liberté de Jack, 5 ans, et de sa mère, Ma. Un récit saisissant, soutenu par un duo d’acteurs remarquables.

Seul contre tous

par Nathalie Zimra

Will smith incarne avec talent le Docteur Omalu, neuropathologiste nigérian qui fut le premier à découvrir l’encéphalopathie traumatique chronique, maladie qui affectait les joueurs de football américain. Une histoire comme l’amérique les adore.

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