Pantin, le futur Brooklyn parisien ?

L’agence romaine Warehouse of Architecture and Research conjugue ses activités de recherche théorique et un discours critique avec des réalisations concrètes. Son approche, notamment à travers la pratique du dessin, est empreinte d’un maniérisme visant à contrecarrer la surenchère technologique.

Nouveau symbole de la dynamique culturelle de la région Nouvelle- Aquitaine, la MÉCA ne cache pas son ambition. Conçu par le Danois Bjarke Ingels (BIG), associé aux Parisiens de Freaks Architecture, le bâtiment rassemble trois institutions régionales. Objectif ? Synergie !

La Biennale d’architecture de Chicago, qui a trouvé sa place dans l’agenda culturel de la ville, a inauguré sa troisième édition en septembre. Si elle est principalement ancrée dans le Cultural Center, au cœur du Loop – le quartier des aaires et véritable concentré de constructions remarquables –, la manifestation vient néanmoins présenter des projets à rebours de cet ensemble statutaire avec pour thème « ... And Other Such Stories » (« ... Et d’autres histoires semblables »). Des histoires de luttes, de communautés, d’activisme... à découvrir jusqu’au 5 janvier prochain.

Le Centre Pompidou consacre une exposition à la fameuse agence d’architecture chinoise MAD, dont il a acquis douze maquettes. Une façon de raconter la démarche d’une équipe, qui puise dans la science-fiction l’inspiration pour ses créations.

Après la célèbre tour parisienne il y a deux ans, c’est aujourd’hui l’ensemble du site Maine-Montparnasse qui va faire l’objet d’un lifting complet. À l’issue d’une consultation internationale, le projet de Rogers Stirk Harbour + Partners associés à Lina Ghotmeh a été choisi à l’unanimité afin de ressusciter un quartier mal en point.

La Monnaie de Paris offre à l’artiste américaine sa première rétrospective dans une institution française. Tous médiums confondus, la centaine d’œuvres choisies rend compte de son activisme féministe, mais aussi d’un imaginaire poétique et fantastique, souvent critique de notre époque.

L’ancienne capitale des Gaules accueille la 15e édition de sa Biennale d’art contemporain. Cet événement, conçu comme un parcours physique, visuel et spirituel, est ponctué des œuvres de plasticiens internationaux qui, pour la première fois, se sont emparés des anciennes usines Fagor.

Les recherches de la designer française Isabelle Daëron sont aussi des projets réalisables. Sa dernière installation, pour l’éditeur de revêtements textiles Balsan, met en lumière une moquette au profil insoupçonné.

L’éditeur de mobilier de bureau Andreu World vient d’ouvrir un magnifique showroom à Paris, à deux pas de l’Arc de triomphe. Inauguré par la designer Patricia Urquiola, qui y présente sa collection « Nuez », il exprime la mutation du monde du bureau vers l’univers domestique.

Si Marseille reste son port d’attache, c’est à Paris que l’architecte s’est établi il y a presque vingt ans. À cheval entre le Nord et le Sud, sa production porte essentiellement sur l’habitat, guidée par l’idée du rationalisme romantique qui traverse tout son travail.

Douée d’un indéniable savoir-faire, Blunt flirte entre artisanat et design avec des meubles dont les lignes s’aranchissent de la pesanteur des matériaux qui les composent. Basée à Biarritz, cette jeune marque se distingue aussi par une fabrication sur mesure, qui séduit évidemment les architectes.

La villa Auerbach a été conçue en 1924 par Walter Gropius, fondateur de l’école du Bauhaus en 1919. Aujourd’hui, elle témoigne d’un design intemporel, mais aussi de la détermination et de la passion de ses propriétaires actuels.

Au cœur du quartier de Markgrave, dans la capitale du diamant, l’architecte d’intérieur Laurence Kluft a fait l’acquisition d’un ancien entrepôt de liqueurs datant de 1913. Elle l’a transformé en un loft résidentiel dont elle a modéré l’architecture brutaliste par une décoration chaleureuse sans être envahissante et par l’omniprésence de plantes vertes. Un lieu propice à la méditation, dont la propriétaire est une adepte.

Une architecture inspirante au quotidien, mais dont la simplicité et le parti pris low-tech répondent avant tout à un besoin de qualité de vie : tels sont les fondements sur lesquels se sont appuyés les architectes de l’agence italienne MoDus pour construire cette maison située dans le nord de l’Italie.

En 1997, la commune de Seine-Saint-Denis se dotait d’un inventaire de son patrimoine industriel et décidait de protéger 486 bâtiments dits « sites patrimoniaux remarquables ». Aujourd’hui, l’extraordinaire pouvoir d’attraction de ces lieux participe au renouveau de la ville, devenue la parfaite expression du champ des possibles. Ou comment l’innovation architecturale fait acte sociétal.