François Vorpe regarde sa montre. Son métier de croque-mort le lui a enseigné : il faut profiter de tous les instants. À 67 ans, il travaille encore, à Tavannes, dans le canton de Berne, en Suisse. Les familles à recevoir, les corps des défunts à préparer, les repas vite avalés, les allers-retours en corbillard, les discussions avec sa secrétaire, les coups de téléphone, les visites éclair dans les vieilles fermes auxquelles il redonne vie grâce à son entreprise de menuiserie. Dans ce quotidien éprouvant, il garde un équilibre mental avec l’équitation. Dès le premier jour passé avec François Vorpe, on a compris que l’on aurait à s’adapter à son rythme effréné.
Une question de temps
Le récit
par Cécile Gavlak
Alix Noble-Burnand
par Rodolphe Haener
L'entretien - «Réapprendre à vivre avec la mort. Les morts.»