Le projet fou
Carole Bouquet
Carole Bouquet
Maaïke Jansen
Maaïke Jansen est au sommet de son art sous la jupe d’une scientifique qui porte un lourd secret dans De l’autre côté de la route, une comédie drôle et grave de Clément Koch mise en scène par Didier Caron au Théâtre Michel.
Bruno Rochette
Bruno Rochette, Michel Burstin et Sylvie Rolland composent la compagnie Hercub’. Leur particularité ? Jouer toujours à trois des pièces d’auteurs vivants comme Israël Horovitz avec lequel ils entretiennent une sorte de compagnonnage. De lui, ils ont monté plusieurs textes dont Lebensraum. C’était il y a dix-huit ans. Aujourd’hui, la pièce mérite d’être revisitée.
Attilio Maggiulli
Il a été l’assistant de Giorgio Strehler et de Jean-Paul Roussillon avant de créer la Comédie italienne en 1975. Il a défrayé la chronique il y a trois ans en projetant sa voiture contre les grilles de l’Elysée pour protester contre l’absence de subventions. Il continue à faire vivre l’esprit d’Arlequin à Paris.
Annie Dorsen
Annie Dorsen et ses algorithmes nous emmènent de Yesterday, la chanson des Beatles, à Tomorrow, tirée de la comédie musicale Annie. Le début et la fin sont les seules certitudes, le reste est recréé chaque soir par le code informatique et interprété en live par trois chanteurs. Un théâtre algorithmique qui questionne le déterminisme de notre réalité et la place de l’humain dans un monde de plus en plus technologique.
David Wahl
David Wahl a inventé un genre nouveau, celui des causeries. Depuis toujours il adore raconter des histoires et des dix années passées auprès de Julie Bérès à traiter de sujets sociétaux, il a pris goût au travail d’enquêteur. Il en résulte des spectacles à la croisée du récit et de la science sur des sujets aussi divers que la rencontre du manchot et de l’Homme, la boule de cristal ou l’histoire spirituelle de la danse.
Christophe Honoré
Après le Nouveau Roman, Christophe Honoré plonge dans l’uchronie. Sa nouvelle création est inspirée de textes inachevés et de carnets de Gombrowicz qui auraient préparé l’écriture de la pièce Opérette. Il a imaginé une fin à l’histoire dans laquelle le jeune Witold Gombrowicz essaie d’empêcher la Seconde Guerre Mondiale.
Vincent Pérez
Dominique Blanc et Vincent Pérez se connaissent depuis ses débuts à lui à l’école des Amandiers de Chéreau. La jeune actrice d’alors le fascinait. Puis ils ont tourné ensemble. Il y a eu La Reine Margot et d’autres films. Mais pas de pièce. Alors quand elle lui a proposé de jouer avec elle Les Liaisons dangereuses, il n’a pas hésité à endosser le costume du libertin Valmont.
Joël Pommerat
Mettre en scène la Révolution de 1789. Ça ira Fin de Louis serait le projet le plus fou, le plus radical et le plus audacieux de Joël Pommerat à ce jour… Et quand l’un des metteurs en scène les plus innovants du moment avance de tels propos, il faut tendre l’oreille.
Vincent Thomasset
Après trois années consacrées à des performances non reproductibles, Vincent Thomasset s’est lancé dans la création de spectacles à travers une suite de trois épisodes sur l’évolution de son rapport au jeu. Enfin cette année il monte le texte d’un autre, Les lettres de non-motivation de Julien Prévieux. La Suite et Lettres de non-motivation sont présentées dans le cadre du festival d’Automne.
Stéphanie Loïk
Stéphanie Loïk a adapté et monté tous les romans de Svetlana Alexievitch. Elle crée le dernier à l’Atalante. Pour La fin de l'homme rouge ou le temps du désenchantement comme pour ses précédents textes, l’écrivaine journaliste biélorusse a procédé à des interviews de ses concitoyens. Une parole intime et universelle que la metteuse en scène a confiée à un choeur de jeunes acteurs. Coïncidence, le prix Nobel de littérature 2015 vient de récompenser l’oeuvre de Svetlana Alexievitch. Elle assistera à la première le 4 novembre.
Rodrigo Garcia
Le nouveau directeur du CDN de Montpellier, Rodrigo Garcia, est un artiste sans concession. Sans concession pour le système, l’ordre établi, la pensée conservatrice, sans concession également pour les sollicitations et les journalistes. Attention, quand l’interview devient performance…
Léone & Michel François
Le plasticien belge Michel François recrée des pièces de son atelier en direct sur scène dans une performance qu’il partage avec sa fille Léone. Une façon de revivre à l’infini des souvenirs communs…
Angélica Liddell
Angélica la performeuse espagnole dont la rage et la fureur font régulièrement trembler les tentures de l’Odéon, est de retour pour le second volet de sa trilogie du Cycle des résurrections. Elle y interroge sa relation intime au sacré par le biais de trois lettres qui structurent le spectacle : un extrait des Communiants de Bergman, quelques versets de la Première épître aux Corinthiens de Saint Paul, et pour finir une lettre rédigée par Angélica Liddell elle même, intitulée “Lettre de la Reine du Calvaire au Grand Amant”.
Carole Thibaut
Telle une journaliste, Carole Thibaut a enquêté dans une banque pour pouvoir imaginer l’histoire d’un chômeur couvert de dettes qui menace de s’immoler par le feu si sa dette n’est pas effacée. A la fois vive et réfléchie, la dramaturge plonge le public dans un “monde fantasmagorique” où l’argent est roi. Elle est servie par cinq acteurs qui sont des “gueules” et des “corps” avant tout, à commencer par Thierry Bosc en “Vieux Grand Directeur de Tout“.