La collection Carlos de Beistegui

Une visite privée, de nuit, de l’exposition exceptionnelle qui s’est terminée en février dernier, cela ne tient pas que du rêve. Rencontre avec Thierry Fontaine, président de Pathé Live.

L'homme des cathédrales

Le Louvre conserve nombre d’inscriptions rapportées de la péninsule arabique au XIXe et au début du XXe siècle. La veuve de l’archéologue Loïc Langouët vient d’enrichir cette collection d’une frise connue depuis 1931.

Ce groupe représentant Marie, Joseph et l’Enfant Jésus, exceptionnel par sa taille et sa polychromie, témoigne de la vitalité de la sculpture en ivoire dans le monde hispanique au XVIIIe siècle.

Qui était Ponce Jacquio, artiste qui travailla aux côtés de Germain Pilon sous la direction du Primatice ? Cette jeune femme à sa toilette le révèle tout entier.

Le goût pour les objets en pierres dures enrichis d’une monture d’orfèvrerie a connu une renaissance sous la monarchie de Juillet. Cette coupe d’agate, entrée au Louvre au début de cette année, en témoigne avec éclat.

Cet Hercule attachant Nérée, récemment redécouvert, montre comment Eugène Delacroix abordait la conception de ses grands décors, insufflant aux sujets antiques une force nouvelle.

Depuis au moins 1904 et la célèbre exposition des primitifs français du pavillon de Marsan, les conservateurs du Louvre connaissent et étudient ce précieux panneau, gardant aussi l’espoir qu’il puisse un jour entrer dans les collections publiques. Issue d’une prestigieuse collection et intimement liée à l’histoire du Louvre, cette peinture exceptionnelle entre enfin au musée.

Au mois de janvier 2020, le Louvre a pu acquérir deux feuillets enluminés, inédits, peints par le principal enlumineur brugeois du XVIe siècle, Simon Bening.

Les collections du département des Arts graphiques viennent de bénéficier d’une exceptionnelle libéralité : un dessin parmi les plus importants du Dominiquin, préparatoire à l’un des pendentifs de la coupole de l’église Sant’Andrea della Valle à Rome.

Portrait inédit d’une figure essentielle de l’histoire, par l’un des artistes les plus brillants de sa génération, ce dessin capital a pu être acquis grâce à la générosité de la Société des Amis du Louvre en un nouvel hommage à Marc Fumaroli.

Deux études d’Antoine Jean Gros, offertes au musée sous réserve d’usufruit par Mme Annick Delestre, montrent les recherches préliminaires à l’imposant dessin du Louvre qui prépare La Mort de Timophane, et donnent un témoignage ultérieur du long travail accompli par Gros pour une peinture finalement jamais exécutée.

Génie de la mise en scène

Découvert dans une chambre funéraire à Byblos en 1923, ce pectoral en or d’un grand raffinement témoigne de la manière dont les artistes de la cité orientale se sont habilement inspirés de l’Égypte pharaonique.

Tout au bout de la galerie préclassique du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, nichée dans une vaste vitrine murale, se trouve une intrigante petite tête sculptée d’un charme particulier.