Interview
The fashion & beauty issue
Philippe Aghion
Elsa Jungman
La minimaliste de la beauté
Collection Pinault
Un dédale d’art contemporain au cœur du vieux Paris
La révolution française du café
Avalé d’un trait au comptoir ou siroté en terrasse, le « petit noir » est un symbole indissociable de l’art de vivre à la française. Paradoxalement, cette tradition – qui remonte au XVIIe siècle – doit sa renaissance aux Américains ! À l’occasion de la journée internationale du café, le 1er octobre, intéressons-nous à cette boisson à laquelle nos deux pays vouent un culte : les Français consomment 5,4 kilos de café chaque année, devant les Américains qui en boivent l’équivalent de 4,2 kilos.
Diane Coletta
Américaine expatriée à Paris, Diane Coletta a réussi à se faire un nom et une place parmi les bloggeuses et influenceuses de mode grâce à ses mises en scène élaborées, une connaissance pointue des rouages d’Internet et... sa petite taille ! Une particularité physique dont elle a fait sa marque personnelle : Petite in Paris.
Niki de Saint Phalle
L’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle (1930-2002), dotée d’un esprit aussi créatif que novateur, sublima le monumental. Son retour en grâce donne lieu non pas à une, mais à deux grandes expositions aux États-Unis. Niki de Saint Phalle: Structures for Life, qui s’achève ce mois-ci au MoMA PS1 de New York, se concentre sur ses œuvres environnementales fantastiques, tandis que Niki de Saint Phalle in the 1960s, qui s’ouvrira à la Menil Collection de Houston le 10 septembre et sera ensuite présentée au Museum of Contemporary Art San Diego en avril 2022, met l’accent sur la décennie charnière au cours de laquelle la célébrité de Niki de Saint Phalle a littéralement explosé avec la création des Nanas, sa signature artistique.
Richard Haines
Barbe blanche de hipster, lunettes rondes signées Surreal et bonnet en arrière façon ado rebelle, l’Américain Richard Haines est devenu une figure incontournable du monde de la mode, où son talent d’illustrateur lui vaut, depuis dix ans, d’être assis aux premiers rangs des défilés couture et mode masculine et féminine de Paris, Milan ou New York.
Les Ménil
Qui se souvient aujourd’hui de Dominique et de John (né Jean) de Ménil ? On doit à ce couple de philanthropes français, débarqués aux États-Unis en 1941 pour fuir le nazisme, l’un des plus grands musées privés américains : la Menil Collection, à Houston. On leur doit aussi, dans la même ville, la chapelle Rothko – un temple œcuménique mondialement célèbre pour les toiles monochromes de l’artiste américain Mark Rothko. Et si l’université de Harvard abrite aujourd’hui le projet de recherches et de publication le plus ambitieux sur la représentation des Noirs dans l’art occidental, The Image of the Black in Western Art, lancé en 1960, on le doit également aux Ménil. Peu cependant connaissent ces grands militants pour la démocratisation de l’art au XXe siècle.
Entre la France et les Etats-Unis, un marché du livre asymétrique
L’International Booker Prize remporté par le Franco-Sénégalais David Diop a mis un coup de projecteur sur la littérature française dans les pays de langue anglaise. Est-ce un effet d’optique grossissant ou le signe d’un intérêt nouveau pour ce qui se publie en France ? Alors que les maisons d’édition américaines traduisent toujours très peu de littérature étrangère, la France connaît depuis quinze ans un énorme engouement pour la littérature américaine. Enquête sur une circulation déséquilibrée entre les deux pays.