Avec plus de 100 événements disséminés ci et là dans la capitale, il est pratiquement impossible d’échapper à Brussels Design September. Après tout, pourquoi l’éviter ? Des expositions, des conférences, la découverte d’ateliers de créateurs, le Pecha Kucha annuel et même des initiatives gastronomiques vous étonneront et élargiront votre définition du design.
Dossier XVIIIe siècle
Design belge
Golden woodboy Kaspar Hamacher
Fils de bûcheron, le créateur Kaspar Hamacher (1981) se qualifie d’artisan plutôt que de designer. Il expose ses dernières réalisations lors de Design September, à Bruxelles. « Mes meubles remettent les citadins en contact avec la nature. »
Olivier Devos : “Le verre est LA matière du XXIe siècle”
Des formes allusives, évoquant ailes ou vertèbres… des sculptures qui jouent de la légèreté et de la transparence et qui prennent possession de l’espace… Le travail qu’Olivier Devos (Mouscron, 1973), présenté dans l’exposition ‘Matière Verre 21’, établit sans ambages combien cette matière s’impose comme l’un des médiums les plus fascinants mais aussi les plus expressifs de ce siècle. Rencontre dans l’atelier, quelques semaines avant le vernissage.
Siècle d’Or à Sienne
Sienne et Florence jouèrent un rôle-clé dans l’essor de la peinture gothique italienne. À Florence, le sens de l’espace et le réalisme connurent un développement plutôt précoce. La peinture siennoise demeurait, en revanche, empêtrée dans la tradition byzantine et imprégnée de lignes et de couleurs. L’exposition d’une soixantaine de tableaux, organisée au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, témoigne de l’évolution graduelle de l’imposante iconographie byzantine vers un style narratif classique.
Le XVIIIe siècle Au coeur de l’actualité
"Nous assistons à un véritable frémissement, inédit depuis plus d’une décennie, autour du XVIIIe siècle, explique l’expert et collectionneur parisien, chargé du département des meubles et objets d’art à la Galerie Didier Aaron et professeur d’histoire du mobilier à l’Université de Paris IV Panthéon Sorbonne, Bill G.B. Pallot. Ce frémissement, qui renouvelle l’intérêt pour la création mobilière du Siècle des Lumières, on le doit tout d’abord au Musée des Arts Décoratifs de Paris qui vient de rendre hommage au fameux Vernis Martin (lire COLLECT AAA n°442, février 2014, ndlr), mais aussi et surtout à la réouverture des salles du département des Objets d’art du XVIIIe siècle français, ‘De Louis XIV à Marie-Antoinette’, au Musée du Louvre. " De fait, cette présentation somptueuse, à la muséographie due à un mécénat de compétences du décorateur Jacques Garcia, montre tout d’abord l’exceptionnelle richesse patrimoniale du plus grand musée du monde.
Le XVIIIe revisité, au Louvre et à Versailles
Métamorphose au Louvre. Un chantier d’exception s’est achevé : celui de la rénovation spectaculaire des salles dédiées aux objets d’art, ‘de Louis XIV à Marie-Antoinette’. Soit l’une des périodes les plus glorieuses des arts décoratifs. Un témoignage clinquant du savoir-faire ‘à la française’. De son côté, le grand rassemblement de chefs d’oeuvre du mobilier français de 1650 à 1790, organisé cet automne dans les salles d’Afrique et de Crimée du Château de Versailles, confirme le retour en grâce des pièces du XVIIIe siècle en repositionnant intentionnellement la créativité avant-gardiste des ébénistes de l’époque.
Le mobilier Louis XV, quintessence du XVIIIe siècle
Le point de vue des marchands
Préparant ce dossier spécial, il nous paraissait indispensable d’interroger quelques-uns des plus grands spécialistes en la matière. Nous avons donc, à Paris, rencontré les membres de la famille Kraemer, en leur éminente enseigne qui regorge de trésors inestimables ; Bill Pallot, expert reconnu internationalement, et directeur du département mobilier et objets d’art à la Galerie Didier Aaron ; ainsi que le tout jeune Guillaume Léage, depuis peu à la tête de la Galerie François Léage, qui fait ses armes avec brio dans le négoce des meubles et objets d’art du XVIIIe siècle.
Les Maeght à la croisée des chemins
C’est à la découverte d’une véritable saga, celle de la célèbre famille Maeght, que nous conviait l’un des best-sellers de l’été qui s’achève. A l’occasion des cinquante ans de la Fondation Maeght, Françoise (dite Yoyo), petite-fille des fondateurs Aimé et Marguerite, a retracé pour la première fois l’aventure de cette dynastie extraordinaire. Racontant le quotidien de sa famille élargie, où artistes et écrivains se côtoient et travaillent, elle livre ses souvenirs d’une vie passée dans un tourbillon de vernissages, fêtes, expositions, projets, échecs et réussites, drames et joies, entre Paris et Saint-Paul-de-Vence. Mais surtout, elle évoque les fractures qui vont, à la mort du patriarche, progressivement disloquer la famille au point que d’aucuns considèrent aujourd’hui la dynastie à l’agonie. Rencontre avec une résiliente.
La douceur sereine du Pérugin
Avec ses scènes calmes et retenues, il a dominé la vie artistique de Florence de 1478 à 1511, avant d’être considéré comme dépassé. Il fut citoyen d’honneur de Pérouse, sa ville d’origine, qui lui donna aussi son nom d’artiste, et fut le maître de Raphaël dans l’ombre duquel il fut ensuite confiné. Pourtant, Pietro di Cristoforo Vannuci, alias Le Pérugin (1450-1523) reste l’un des grands maîtres de son époque, à découvrir ou à redécouvrir cette saison au Musée Jacquemart-André, à Paris.
Niki de Saint Phalle : Une cote au beau fixe
La franco-américaine Niki de Saint Phalle (1930-2002), collectionnée dans le monde entier, affiche de belles performances sur le marché international de l’art et semble avoir résisté allègrement à la crise de 2008. Aperçu, à l’occasion de la rétrospective de ses oeuvres au Grand Palais à Paris, un des événements phare de la rentrée.
Constantin Meunier : Une cote en berne
Alors que les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique s’apprêtent, cet automne, à rendre hommage à ce chantre de la vie ouvrière belge que fut le peintre et sculpteur réaliste Constantin Meunier (1831-1905), l’occasion était trop belle pour ne pas s’intéresser à la cote de cet artiste qui fut d’importance dans l’historiographie de la jeune Belgique, industrieuse et conquérante, dans la seconde moitié du XIXe siècle.
De l’influence du tableau Le Chapeau de paille de Rubens
À l’occasion de l’exposition ‘Sensation et Sensualité. Rubens et son héritage’, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le commissaire Nico van Hout (KMSKA – Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers) et son équipe étudient l’influence de Rubens sur les générations suivantes. Le Chapeau de paille compte parmi les portraits qui ont laissé une impression incomparable…