Les monuments disparus à Lyon

Jacques de Chilly dirige l’Agence pour le développement économique de la région lyonnaise (Aderly) depuis neuf ans. Autant d’années au cours desquelles l’internationalisation de Lyon est montée en puissance. À tel point que la cité lyonnaise fait aujourd’hui partie des métropoles qui comptent le plus en Europe. Voici pourquoi.

Après les réserves des musées et le premier guide du tatouage à Lyon, Exit Mag s’attèle à un nouveau dossier inédit : les monuments disparus en ville de l’Antiquité à nos jours. Certains sont relativement connus comme le gigantesque amphithéâtre des Trois Gaules à l’époque romaine. D’autres le sont beaucoup moins : l’ancienne galerie marchande à l’intérieur de l’Hôtel-Dieu, la scène rock et le concert des Stones sur la scène du Palais d’Hiver, les cinémas de Kung-Fu, ou l’église romane retrouvée sous la cathédrale Saint- Jean. Mais ce dossier pour voyager dans un passé de science-fiction est surtout l’occasion de découvrir des patrimoines insolites : la Tour Pitrat érigée à la Croix-Rousse au début du XIXe siècle par un maçon qui voulait voir la mer, ou un magnifique hôtel particulier en forme de théâtre à l’italienne laissé en friche en plein coeur de la Presqu’île... sur la place des Terreaux, là où vous passez tous les jours, sans avoir la moindre idée du trésor qui se cache juste à côté de vous. Vous pensiez connaître le Lyon d’antan ? Le voici en quelques brèches ouvertes sur le temps comme vous ne l’avez jamais vu.

Musique de films

Mais si Baxter, vous êtes cool, toujours impeccable sur scène, mêlant parfaitement tout ce qu’on aime du rock anglais à une petite touche d’érudition pop et une pincée d’humour grivois. On ne vous manquerait pour rien au monde, et certainement pas à l’Épicerie moderne ce mois-ci, où votre concert donnera vie à l’excellent It’s A Pleasure sorti à l’automne dernier. Dialoguer avec vous ? Tout le plaisir était pour nous. Entretien avec le dandy londonien.

L'événement du mois

Il revient en pleine forme avec On ne peut pas rire de tout, son nouveau spectacle qu’on avait pu découvrir en avant-première à la comédie Odéon. l’occasion de parler art de faire rire, générosité sur scène, bon vin et de ses débuts à lyon à l’Accessoire d’en face. Entretien.

Avec Orlando ou l’impatience, Olivier Py signe une comédie hors normes en forme de manifeste, sublimée par la scénographie de Pierre-André Weitz et une distribution exceptionnelle. immanquable.

Artiste protéiforme issu du cirque, Aurélien Bory présente coup sur coup, en mars, deux de ses meilleures pièces : son « tube » Plan B pour quatre interprètes sur un plan incliné, et Plexus, étonnant portrait de la danseuse japonaise Kaori Ito.

Si vous ne deviez voir qu’un seul opéra, ce serait celui-là. L’oeuvre d’un touche-à-tout de génie, Michel van der Aa, compositeur et metteur en scène, tirée d’un livret de David Mitchell, l’auteur de Cloud Atlas adapté au cinéma par les frères Wachowski, et mêlant performance live et film en 3D. Attention la claque.

Le plus grand réalisateur d’aujourd’hui, Paul Thomas Anderson, signe un nouveau portrait acide et destructuré de l’Amérique en forme de comédie psychédélique. 2015 tient déjà son chef-d’oeuvre.

Sobrement intitulé En France, le dernier ouvrage de Florence Aubenas brosse le portrait doux-amer d’un hexagone en perte de repères. À l’occasion de sa venue à la Fête du livre de Bron, rencontre avec une véritable femme de terrain.

Une fois que vous aurez fait le tour de toutes les opportunités criminelles que vous permet Quais du Polar dans la ville, sans jamais vous faire attraper, on vous emmène sur les tournages mythiques de films rares ou méconnus à Lyon, de 1928 à nos jours. En compagnie de Greta Garbo, Bernard Giraudeau ou Catherine Deneuve.

Vous avez l’impression que Bordeaux est à l’autre bout du monde, que cette ville réputée « bourgeoise » va vous rappeler le 6e arrondissement. Vous avez tort, d’autant plus qu’en avion, c’est seulement 60 euros l’aller-retour. Et ensuite, cap sur « les Caraïbes ». Pour de vrai.

Le chef Guy Lassausaie pose ses valises au musée des Confluences, en compagnie du pâtissier Pignol. Au programme : un espace joliment épuré où l’on partage avec gourmandise une cuisine aérienne et inspirée.

Yoann Gourcuff est un artiste, et le football peut faire de la bonne littérature. La preuve.

Christine and the Queens