Danser sa vie

Le point avec le Ministre sur les mesures spécifiques en faveur de la danse. Après l’annonce d’un plan ambitieux pour le spectacle vivant et celle du budget 2012 pour la Culture, le Ministre a bien voulu nous recevoir pour parler de la danse, sur laquelle il porte un accent particulier.

Exposition événement au Centre Pompidou, Danser sa vie emprunte son titre à Isadora Duncan et entend conjuguer danse et arts depuis le XXe siècle. En avant-première, ses commissaires, Christine Macel et Emma Lavigne, nous la présentent.

Les films du célèbre festival accompagnent l’exposition Danser sa vie.

Analyse - Que voit-on dans un extrait d’oeuvre chorégraphique ? Maguy Marin prouve que c’est le chorégraphe.

Reportage - Deux ans après ses adieux à la scène, Cristina Hoyos n’y tient plus. Elle remonte sur les planches avec sa compagnie au grand complet et les vers du poète Lorca. Nous l’avons rencontrée à Séville, où elle a fondé un musée unique en son genre autour de la passion de sa vie : la danse flamenca.

Reportage - En septembre dernier, pour la première fois, l’Académie de France à Rome accueillait en résidence huit représentants de la danse contemporaine africaine pour des performances in situ. Pari gagné.

Cinéma - Vivifiant documentaire de Sue Bourne sur la danse irlandaise, Jig suit quelques virtuoses dans plusieurs pays. Leur but : se qualifier pour les 40es championnats du monde à Glasgow. Entretien avec la réalisatrice.

Initiatives - Ça n'est pas tous les jours qu'on peut voir remontée une pièce de Rudolf Laban (Der Titan, 1927). Pas tous les jours, l'un des Trois Boléros d'Odile Duboc en grand effectif, avant disparition définitive. Ou encore un extrait de Parcelle de ciel de Susan Buirge, d'habitude si hostile à l'idée de pérenniser ses pièces très contemporaines. Or, pour chacun de ces exemples, ce sont des amateurs qui s'y sont collés.

Phia Ménard est une sans-papiers. Dans son propre pays. C’est sa protestation. Pour obtenir des papiers conformes à son identité, il lui faudrait se faire stériliser. Et subir un examen légal fait de touchers très intimes. Autant de stigmatisations qu’elle n’accepte pas de l’État, ses réglementations, qui la rangent « parmi les malades mentaux ».

Lorsqu’il improvise, Salva Sanchis est aussi insaisissable qu’une anguille. Cette qualité instinctive résulte d’un travail profond, rationnel et dépassionné du mouvement. Une démarche quasi scientifique dont on n’imaginait pas tirer d’aussi beaux fruits.

Josette Baïz fait danser les enfants comme personne. Pour les vingt ans de sa compagnie, elle fait appel à sept chorégraphes : Decouflé, Preljocaj, Bel, Kelemenis, Gallotta, Maillot et Lagraa. Un véritable feu d’artifice.