Dans cette rubrique, collect s’intéresse à la place occupée par les jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi ont-ils choisi cette voie, d’où leur vient leur inspiration et comment se positionnent-ils ? La parole est, cette fois, au Courtraisien Matthieu Ronsse (1981).
Michael Sweerts
Matthieu Ronsse
Mohamed Bourouissa
Plasticien, vidéaste, dessinateur, mais surtout photographe, Mohamed Bourouissa est l’un des artistes incontournables de sa génération. Lauréat du prix Deutsch Börse 2020, focus sur sa démarche singulière.
Johan Muyle
Les sculptures de Johan Muyle sont magiques : elles tintinnabulent, croustillent, tournoient, chantent, pleurent, roulent. Assemblages mouvants, installations monumentales ou moteurs customisés, on en prend plein la vue. Préparez-vous donc pour No Room for Regrets, surprenante rétrospective consacrée à l’artiste par le MAC’s de Hornu, soutenue par une importante monographie qui paraîtra un peu plus tard. L’artiste liégeois aux racines flamandes tient peut-être du «poor lonesome cowboy », mais son travail est fort apprécié. Pourquoi est-il incontournable ?
Les artistes et le marché de l’art
Félicien Rops écrivait en 1863 : « Il y a maintenant une véritable bourse d’oeuvres d’art comme il y a une bourse de commerce, les noms des peintres sont cotés comme les titres des maisons de commerce ». Une exposition en son musée de Namur, offrant une vision inédite du véritable goût artistique de la Belgique du XIXe siècle, propose de découvrir cette scène artistique en ébullition. Des stars du marché d’hier, oubliées aujourd’hui, aux artistes encore reconnus de nos jours et pourtant inconsidérés jadis, en passant par ceux dont le succès est intemporel, elle propose de (re)découvrir ces créateurs en levant le voile sur les dessous commerciaux de leur carrière. Car, derrière le mythe de l’artiste bohème et désintéressé se cache parfois une toute autre réalité…
Henri Matisse
150 après sa naissance, Henri Matisse reste omniprésent. Il revient à Paris cet automne, où le Centre Pompidou présente une grande rétrospective de son oeuvre. Ses procédés, qu’il aimait à décrire, font toujours l’objet d’études. Et ses techniques, comme le découpage et le collage de la fin de sa carrière, continuent d’inspirer les nouvelles générations.
Haegue Yang
Dans sa manière d’évoquer la société contemporaine, Haegue Yang fait figure d’exception. Et pour cause, c’est au point de jonction entre industrialisation et artisanat que l’artiste sud-coréenne ancre sa démarche artistique.
Avec TEFAF, l’expertise à domicile
A quelques jours du lancement de la première édition en ligne de TEFAF NY, COLLECT a interrogé le nouveau président du CA de la foire, Hidde Van Seggelen. Son équipe a connu une année mouvementée : TEFAF Maastricht 2020 fermait ses portes à mi-chemin et TEFAF Spring New York n’a pas eu lieu. Pourtant, tout le monde est désormais sur le pont. TEFAF New York se réinvente en ligne, tandis TEFAF Maastricht espère rouvrir ses portes en mai 2021.
Roy Lichtenstein
Le BAM (Mons) accueille, cet automne, une des plus importantes figures de l’art du XXe siècle : Roy Lichtenstein. A travers une centaine d’oeuvres présentées en un parcours rétrospectif lié aux thématiques chères à l’artiste, est dévoilée la variété de techniques surprenante de cet artiste emblématique du Pop Art américain. L’occasion d’un focus sur sa cote.
Michael Sweerts, le Vermeer brabançon
L’expert a souvent cet avantage sur l’historien de l’art de pouvoir toucher au plus près le génie du passé. Plus particulièrement en cette période de distanciation sociale qui voit les événements ‘‘en vrai’’ se raréfier comme peau de chagrin, la contemplation intime des chefs-d’oeuvre constitue un véritable privilège ! Surtout lorsqu’ils sont signés de grands maîtres que l’on redécouvre aujourd’hui à l’aune des résultats obtenus par leurs oeuvres en salles de vente. C’est le cas de Michael Sweerts, obscur artiste brabançon du XVIIe siècle, pourtant considéré à son époque comme l’équivalent d’un Vermeer. A juste titre ? Il semble bien que oui.
Luxembourg
Après une période de transformation spectaculaire du paysage artistique luxembourgeois, ces deux dernières décennies, le semi-échec du port-franc qui n’a pas joué le rôle moteur escompté, la raréfaction des commandes de la clientèle institutionnelle et les faiblesses intrinsèques de la scène artistique locale composent un paysage très contrasté.
La vie du collectionneur
Depuis 1972, Philippe Decelle, ingénieur et plasticien, collectionne ces jeux de lumières pris dans la matière que sont les verres opalescents.