Peut-on penser librement en France ?
“En France, on n’a plus le droit de rien dire !”
Le venin du serpent devenu bipède
Sois hypermoderne et tais-toi !
Les Français, qui ramènent tout à eux-mêmes, se sont habitués à résumer la rupture des sixties à leur Mai 68. Mais la « contestation » d’alors – dont l’esprit a perduré jusqu’aujourd’hui sous la forme des « radicalités » – était un feu de brousse à l’échelle planétaire.
L’intimidation contre le débat
Dans Scènes de la vie intellectuelle en France, que viennent de publier les Éditions L’Artilleur, André Perrin, décortique avec minutie et une impressionnante érudition les mécanismes qui conduisent aujourd’hui à l’absence de débat dans notre pays. Il démonte les paradoxes, les arguments de mauvaise foi, les dénis, en s’appuyant scrupuleusement sur les faits et les statistiques. Le résultat est dévastateur. En s’emparant de quelques cas qui ont défrayé la chronique ces dernières années, l’auteur, agrégé de philosophie et ancien inspecteur d’académie, dénonce l’obsession du jugement moral, le présupposé idéologique et plaide pour un retour de la raison contre l’émotion et du doute contre le soupçon. Nous publions ici un extrait de son « avant-propos ».
Mœurs, langage, déni et libre arbitre
Ancienne conseillère régionale socialiste du Val-de-Marne, Céline Pina s’est fait connaître en dénonçant les interventions de fondamentalistes au Salon de la femme musulmane de Pontoise, en 2015. Désormais retirée de la politique, elle fustige dans son livre Silence coupable, le déni et le clientélisme des élus locaux. Elle revient dans ce texte sur sa prise de conscience et sur l’isolement qui lui a valu son langage de vérité.
Un écrivain positif
C'est un peu comme un fantassin douillet ou un curé agnostique
Jacques Bardoux
Censuré ! Une victime à la Revue des deux mondes.
La répression
Menace et moteur dans la littérature des Lumières
Flaubert et Baudelaire
Sur le banc des escrocs
Censure et littérature
Quel cadre légal ?
Haro sur Baudelaire !
Les charges de Fernand Brunetière
Une nuit au musée
La célébrité obéit-elle à une logique économique ?
Matisse en fleur
Aragon, qui a beaucoup vu Matisse sous l’Occupation, le disait « hanté littéralement de Baudelaire ». Il disait vrai.