Les marbres Torlonia

Dans cette série, COLLECT se penche sur la place des jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi réalisent-ils leurs œuvres ? D’où leur vient leur inspiration ? Comment conçoivent-ils (ou elles) leur place dans le monde de l’art ? Cette fois, la parole est à Pierre Daniel (1987).

Dans cette rubrique, COLLECT se met en quête de celui (ou celle) qui se cache derrière le professionnel. Nous inter- rogeons tous les mois une personnalité du monde de l’art sur des sujets plus intimes comme ses plats préférés ou ses passe-temps favoris. Ce mois-ci, visiter chez Wauthier de Mahieu (1990), direc- teur de l’antenne bruxelloise de la galerie grecque Bernier/Eliades.

Cette année, la Tate Modern de Londres a la brillante idée de présenter la ‘‘pre- mière grande enquête britannique’’ ou, dit autrement, la première grande rétros- pective de l’œuvre de la photographe et activiste visuelle Zanele Muholi.

Polyamoureuses, amicales, monogames ou strictement profession- nelles : les relations entre artistes et galeristes revêtent différentes formes. COLLECT s’est entretenu avec les deux parties. Qu’est-ce qui fonctionne le mieux aujourd’hui ? Qu’en est-il des sensibilités ? D’où naît la confiance ? Et comment gérer le succès ?

Rien ne ne se crée, tout se transforme

David Claerbout fasciné par le feu

Le designer Edmond Bellefroid (1893-1971), originaire de Maastricht, remportait en 1954 le prestigieux concours Compasso D’oro grâce à son service Wilma, lors de la Triennale de Milan. Cet élégant service de table, produit par Mosa, était moderne et fabriqué de manière très efficiente. Il s’inscrivait alors parfaitement dans l’esprit de la reconstruction. Un rapide tour d’horizon des designers néerlandais et belges actuels nous apprend que la céramique, qu’elle soit traditionnelle ou conçue dans des technologies de pointe, revient à l’honneur.

Paul Durand-Ruel a redéfini le rôle du marchand d’art et de soutien aux artistes. Il fut un exceptionnel entrepreneur du marché de l’art en établissant un réseau de galeries à Paris, Londres, Bruxelles et New York, et en organi- sant des expositions dans le monde entier. Convaincu par le talent des ar- tistes de l’Ecole de Barbizon et des Impressionnistes, et confiant en son rôle de défenseur de leur art, il sut imposer leurs œuvres. Ce qu’il fit également pour certains artistes de la génération postimpressionniste, un fait assez peu connu mais détaillé, en ce printemps, dans une exposition inédite.

Une exceptionnelle collection d’antiques

Représentant central de l’école du Danube, Albrecht Altdorfer fut le premier à libérer le paysage de toute fonction utilitaire pour en faire un sujet à part entière. Focus sur son Paysage au grand épicéa, une eau-forte à la fois unique et caractéristique.

Âme rebelle et artiste exceptionnelle

Mêlant étroitement matière réelle et matière simulée, les installations mi-natu- relles, mi-artificielles de Tetsumi Kudo étalent leur bande de gazon, plantes et rebuts synthétiques dérisoires. Inlassablement, la pratique de l’artiste japonais, actif dans les années 1960, renvoie aux plates-bandes étriquées des jardins de la société de consommation et ne cesse de surprendre par l’actualité de son dis- cours.

La Vierge Marie figure sur une pièce de monnaie chrétienne ; les bras grands ouverts, elle accueille les visiteurs en la mosquée Cheikh Zayed d’Abou Dhabi. Cela peut paraître paradoxal, pourtant une exposition y présente des pièces de monnaie témoignant de la façon dont l’Islam est entré en symbiose avec d’autres cultures, et les a copiées avant de suivre sa propre voie.

Clés, ciseaux, montres et autres pendeloques...

Une pièce, trois récompenses