Pierre & Gilles

Le Centre Pompidou a 40 ans

par Betty Vanlangendonck

Le Centre national d’art et de culture Georges- Pompidou souffle ses 40 bougies en 2017 et partage sa joie avec 40 villes françaises tout au long de l’année. Son président, Serge Lasvignes, qualifie ces festivités de « festival de création artistique » traduit par un programme impressionnant de 50 expositions et de nombreuses activités connexes. Le coup d’envoi sera donné par le Centre Pompidou lui-même, qui prévoit deux jours festifs le premier week-end de février, avec parades, concerts, performances et journée familiale. Par ailleurs, le musée consacre la totalité de son programme 2017 d’expositions à son 40e anniversaire, avec notamment Cy Twombly (jusqu’au 24-04), Josef Koudelka (du 22-02 au 22-05), Walker Evans et David Hockney. La programmation complète se trouve sur www.centrepompidou40.fr. La rédaction a sélectionné pour vous quelques temps forts.

Sofie Muller

par Elien Haentjens · visuels: GUY KOKKEN

Dans cette rubrique, COLLECT s’intéresse à la place des jeunes artistes dans l’art contemporain. Pourquoi réalisent-ils des oeuvres ? Où puisent-ils leur inspiration ? Comment se positionnent-ils dans le monde de l’art ? Ce mois-ci, nous donnons la parole à Sofie Muller (°1974, Lokeren).

Hugues-Jean Lamy

par Christophe Dosogne · visuels: Guy Kokken

Fondée en 1919, la Chambre Royale des Antiquaires et des Négociants en oeuvres d’Art de Belgique est une autorité reconnue dans le marché de l’art où elle est considérée comme offrant un label de qualité et défendant les intérêts du commerce des objets d’art. Rencontre avec son président, Hugues-Jean Lamy, sinologue, négociant en porcelaines, objets d’art et de collection asiatiques.

Félicien Rops

par Gwennaëlle Gribaumont

Entre fréquentations douteuses et opinions licencieuses, Félicien Rops s’est volontairement bâti une réputation sulfureuse. Coup de génie de l’infâme ‘Fely’ ? Une production remplie de terribles plaisirs et d’affreuses douceurs qui continue à faire rougir et à faire sourire ! Graveur, peintre et dessinateur, grand voyageur, sportif à ses heures, Félicien Rops multiplie les talents. Homme de ruptures, il bouscule également le moralisme et le conformisme propres à un XIXe siècle bouleversé par le progrès industriel, l’évolution des moeurs et la Modernité.

Pol Bury

par Gwennaëlle Gribaumont

Figure centrale de l’art cinétique, Pol Bury s’attire les faveurs des plus grands collectionneurs. En réponse, sa cote a depuis une dizaine d’années fabuleusement augmenté. Selon le site de référence Artprice, 100 euros investit en 2000 dans une oeuvre de l’artiste valent, en moyenne, 829 euros en octobre 2016. Résultats éloquents mais légitimes.

Maarten Baas

par Peter van Kester

Le Musée de Groningue présente une grande rétrospective du designer hollandais Maarten Baas. Ce fils de pasteur et d’institutrice savait, dès l’enfance, qu’il voulait devenir designer, mais ne trouva sa voie qu’à la Design Academy de Eindhoven. Le manque de spontanéité dans le design le stupéfiait au plus haut point. Avec sa collection de fin d’études intitulée Smoke, il sortait déjà des sentiers battus. Maarten Baas (°1978) ressemble à un designer désinvolte qui se fie à son intuition et apprécie surtout la beauté de l’imperfection et de l’inattendu. Son atelier se situe dans une ancienne ferme de la campagne brabançonne.

Le klismos

par Anne Hustache

Trouvant son origine dans l’Antiquité grecque, la chaise klismos apparaît comme le premier meuble ergonomique au monde ! Redécouverte au XVIIIe siècle, elle est devenue l’emblème des néo-classiques au XIXe siècle et, revisitée, garde depuis toute sa pertinence dans les intérieurs contemporains. Ses caractéristiques sont immédiatement reconnaissables avec ses quatre pieds recourbés ‘en sabre’, les antérieurs vers l’avant et les arrières vers l’extérieur, qui supportent une assise, à l’origine en lanières de cuir tressé. Son dossier, dépourvu d’accoudoirs, est largement incurvé afin d’accueillir agréablement le dos. Construit en bois, le klismos est à la fois réputé pour sa légèreté et son confort. Il tombe cependant en disgrâce à la fin de la période hellénistique et disparaît peu à peu, même s’il est encore copié par les Romains. Heureusement, depuis sa réapparition, il a retrouvé toutes ses lettres de noblesse, étant souvent réinterprété afin de conjuguer deux critères : élégance et confort. La preuve...

Bart van der Leck

par Lieke Wijnia

Piet Mondrian se rend, en juillet 1914, de Paris vers les Pays-Bas. La Première Guerre mondiale éclate une semaine plus tard. Il décide de rester aux Pays-Bas, pays neutre, et après avoir passé quelques mois à Dombourg, s’établit début 1915 à Laren, village du nord de la Hollande. Mondrian (1872-1944) y fait la connaissance du peintre originaire d’Utrecht Bart van der Leck (1876-1958).

Egon Schiele

par Anne Hustache

L’Albertina de Vienne propose un ensemble impressionnant d’oeuvres d’Egon Schiele, issues non seulement de sa vaste collection mais aussi de celles de prêteurs extérieurs. L’occasion est belle de cerner le génie de cet expressionniste autrichien au travers d’un de ses autoportraits, l’un des plus fascinants qu’il ait peint !

Un goût différent

par Frederik F. Barends

Le verre autrichien et allemand des époques Empire et Biedermeier

Pierre & Gilles

par Diane Hennebert

«On se protège du monde, mais on regarde le monde et on raconte le monde.» C’est ainsi que Pierre & Gilles résument leur singulière démarche entre photographie, mise-en-scène et peinture de portraits, après quarante années de création commune. Si leurs oeuvres sont souvent lumineuses, toujours issues d’un monde enchanté et peuplé d’étranges perfections, elles sont parfois sombres et nostalgiques : un monde en clair-obscur, c’est pourquoi leur rétrospective présentée au Musée d’Ixelles se nomme ainsi.

Tony Cragg

par Christophe Dosogne

Dans le cadre d’un grand cycle d’expositions monographiques se concentrant sur sa collection, le MUDAM de Luxembourg met, en ce début d’année, l’accent sur la démarche d’un des plus importants sculpteurs contemporains, Tony Cragg. L’occasion de s’intéresser à sa cote et à l’évolution du prix de ses oeuvres.

Les terres noires de Namur

par Claude Simon

Namur possède une longue tradition dans la production de céramique utilitaire et artistique, grâce à son sous-sol proche, riche en gisements d’argile et l’implantation autorisée de moulins sur l’eau abondante des rivières, dont le Houyoux, se jetant dans la Sambre et ensuite dans la Meuse.

The Romantic Agony & Henri Godts fusionnent

par Liesbeth Langouche

Pour les salles bruxelloises The Romantic Agony et la Librairie Henri Godts, 2017 est déjà une année mémorable : après avoir été des collègues spécialisés en livres anciens pendant une vingtaine d’années, ils ont décidé de fusionner dans le courant de cette année. « Jamais auparavant, deux maisons de ventes belges n’avaient fusionné, c’est donc un événement historique », souligne l’Anversois Philippe Janssens, promoteur du projet immobilier Immpact et instigateur de cette fusion.

Art Rotterdam Week

Art Rotterdam n’est pas qu’un salon d’art contemporain. L’événement est internationalement salué, entre autres, par Le Monde et The Huffington Post et fut nominé en 2016 par l’AICA (Association internationale des critiques d’art). Le rapport du jury décrit le salon comme « un conglomérat de présentations et d’activités qui ont fait de la métropole la ville d’art par excellence du pays. Avec un agréable mix de galeries locales et étrangères de haut niveau, on a après la visite l’impression de saisir l’art néerlandais contemporain ». Comme si cela ne suffisait pas, l’Art Rotterdam Week compose un enchaînement d’événements artistiques captivants et surprenants. Grâce au service gratuit de navettes, aucune excuse pour rester chez soi. En voici un aperçu…

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