La BRAFA

« Un collectionneur est un excentrique, un cinglé et un original obsédé par l’idée du trésor absolu et par la recherche de l’objet parfait introuvable. » C’est ainsi que le président de la BRAFA, Harold t’Kint de Roodenbeke, décrit ses clients, visiteurs du salon et se décrit peut-être surtout lui-même. Mais c’est aussi grâce à ces collectionneurs que notre patrimoine fut conservé et transmis. Leur passion et leur amour ont donné lieu à la création d’importants ensembles souvent intégrés dans les collections publiques ou constituant même le fonds de nombreux musées.

Lors de la vente de l’Hôtel Mosan tenue à Liège le 22 octobre dernier, un Cartel à poser de style Régence, signé Henri Rossius était adjugé à un prix record.

Dans l’Égypte ancienne, les hommes vivent en harmonie avec la nature, qu’ils observent avec une extraordinaire attention. Ils entretiennent notamment un rapport tout à fait singulier avec les animaux. Le Louvre Lens révèle pour la première fois toutes les facettes de ce lien si particulier qui unit les Égyptiens au monde animal. À travers 430 oeuvres, l’exposition ressuscite une faune aujourd’hui largement disparue, et rappelle à quel point son rôle est essentiel dans la civilisation pharaonique.

«Notre pays est traditionnellement une terre de collectionneurs, fait qui ne se dément pas aujourd’hui avec des collectionneurs actifs, à l’achat comme à la vente, ainsi que le prouve la récente dispersion de la collection Coppée et, pour les ventes à venir, celle d’un Spilliaert et d’un Soulages à Paris, tous deux de provenance belge, de même que deux collections prestigieuses : celle d’Alexis Bonew et celle de Carlo De Poortere », soulignait dernièrement Emmanuel Van de Putte . Le directeur de Sotheby’s Belgique vient de réussir un nouveau pari en ‘sortant’ de Belgique, avec l’aide de Marguerite de Sabran qui dirige le département Art d’Afrique et d’Océanie de Sotheby’s à Paris, l’une des plus prestigieuses collections au monde en matière d’arts ethniques du Congo : la collection Bonew.

Ces dix, quinze dernières années, bien des choses ont changé dans le commerce international d’oeuvres d’art et de céramiques chinoises et japonaises. Nombreux sont ceux qui s’étonnent d’apprendre, par la presse, les prix atteints par ces pièces en ventes aux enchères.

« Everything is alright », précise gaiement Jeff Koons. Avec son sourire chaleureux, en costume tiré à quatre épingles, la superstar américaine semble indestructiblement optimiste. Il diffuse ce message enjoué en des sculptures étincelantes. L’artiste est mondialement connu, vertigineusement cher, mais pas de mauvaise foi.

À propos de l’oeuvre de Joachim Beuckelaer (1533/34-1575) : Scène de cuisine avec le Christ et les pèlerins d’Emmaüs dans la collection du Mauritshuis de La Haye. C’est comme si une vague de délices déferlait sous nos yeux : une encyclopédie picturale de la gastronomie du XVIe siècle dans les Pays-Bas. Remarquez le désordre de cet arsenal bigarré de mets et boissons appétissants, notamment sur les tabourets et à l’arrière, sur une grande table rustique et à gauche dans un haut placard.

Adolf Loos et Joseph Hoffmann participèrent activement à la révolution de l’architecture et des arts décoratifs qui secoua l’Europe de la Belle Epoque. Mais, s’ils travaillent tous deux à Vienne, leurs options plastiques prennent des chemins séparés, ce qui ne les empêchera pas d’exercer chacun une influence indélébile sur le XXe et même le XXIe siècles ! Démonstration en exposition au Musée des arts appliqués de Vienne (MAK).

En 1704, Engelbert Lanckbein ouvrait une pharmacie à Maaseik, dans l’immeuble appelé ‘Den Blauwe Leeuwe’ près de la place du marché. Cette pharmacie fonctionna sans interruption jusqu’en 1959. Il s’agit de la plus ancienne pharmacie de Belgique. L’immeuble, et son intérieur, constituent un patrimoine unique qui n’a pas son pareil dans le pays. Ici, aussi bien l’architecture que le mobilier racontent encore l’Histoire …

Il n’existe aucune ville au monde qui accueille sur son territoire autant de foires d’art en l’espace d’une seule semaine que Miami. En effet, cette année, on en recense plus de vingt ! Il est dès lors particulièrement difficile de s’y retrouver.