Apprendre de ses erreurs

La musique active le même réseau cérébral que la nourriture, les drogues ou le sexe. Au coeur de ce réseau : des molécules proches de la morphine...

Selon une étude récente, les caractéristiques de votre personnalité seraient visibles dans certains replis de votre cerveau.

Quand une tumeur pousse entre les neurones ou qu’une zone cérébrale profonde est défectueuse, il n’y a parfois qu’une solution : la détruire. C’est désormais possible sans douleur ni bistouri, grâce à une technique fondée sur des ultrasons focalisés.

Madame U. fait des mouvements anormaux, comme si elle était « pilotée » de l’extérieur. Chez elle, les zones cérébrales qui donnent le sentiment d’être l’auteur de ses propres actes ne fonctionnent plus normalement.

Inculquer délibérément à un petit enfant une phobie des animaux à poils, pour prouver que tout comportement peut être « programmé » : telle fut l’expérience conduite par John Watson dans les années 1920, inconcevable aujourd’hui.

Notre cerveau est équipé de multiples systèmes de détection des erreurs, de correction et de vérification. Il se sert de ces systèmes pour apprendre. Le priver de la possibilité de commettre des erreurs, c’est bloquer ses processus d’apprentissage.

Interview

Tout le monde peut commettre un faux pas. Ce qui compte ? Savoir que ces erreurs ne nous condamnent pas. Et qu’elles nous adressent souvent un message sur nous-mêmes : que suis-je capable de faire ? Quelles sont mes limites ? Vers où m’orienter pour tirer parti de mes capacités essentielles ?

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Grands dépressifs, psychotiques profonds… Ils demandent parfois à être euthanasiés. Faut-il leur donner raison ?

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Grâce à la neuro-imagerie, un enfant peut aujourd’hui observer son propre cerveau en train d’apprendre. Équipera-t-on un jour les élèves de capteurs cérébraux ?

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