Fiac 2019

Des propositions innovantes, une ambition artistique affirmée... Pour sa réouverture, le théâtre du Châtelet apporte un vent de fraîcheur à la scène culturelle parisienne.

Depuis Pierre Choderlos de Laclos et Sophie Calle, on sait à quel point les désillusions amoureuses peuvent être savoureuses pour l’œil et l’esprit. L’historienne Sabine Melchior- Bonnet en a même brossé une fresque inédite, pleine de drames et de douleurs exquises.

La haine exprimée sur les réseaux sociaux à l’encontre de certains artistes franchit les frontières du virtuel. Pour preuve, le récent saccage d’une toile de Daniel Buren au Centre Pompidou.

Avec un nombre record de jeunes artistes, la plus belle des foires d’art contemporain promet de créer la sensation. Dossier spécial.

Grosses pointures et jeunes talents investissent le musée pour créer la surprise, voire quelques carambolages visuels. Soit plus de 30 œuvres, sélectionnées à partir de propositions des galeries de la Fiac, à découvrir en libre accès, aux côtés d’un Courbet ou d’un Carpeaux...

Comme si les Grand et Petit Palais ne suffisaient pas, la Fiac installe sculptures, architectures, dessins et citrouilles magiques dans les rues, jardins et musées parisiens. Sky’s the limit!

La Fiac devrait confirmer le sentiment d’euphorie qui commence à gagner le cœur des artistes et galeristes. Après des décennies d’autodénigrement et d’immobilisme, la France semble à nouveau faire rêver. Mais quel est son secret ? Beaux Arts vous dit tout.

Président fondateur du groupe immobilier Emerige, président du conseil d’administration du Palais de Tokyo et mécène, Laurent Dumas collectionne l’art contemporain depuis une vingtaine d’années. Rencontre avec un militant de la scène artistique française, qui ouvrira bientôt sa fondation sur l’île Seguin, à Boulogne-Billancourt.

Pas facile de se faire une place au soleil quand on grandit dans l’ombre de la grande Fiac. Pourtant, sept salons n’hésitent pas à jouer la carte de la singularité pour s’imposer. Panorama.

Traité de fou par ses contemporains, ignoré par la critique, il fut un peintre et un graveur visionnaire, à l’origine d’une œuvre flamboyante marquée de mysticisme. À Londres, la Tate Britain accueille ses démons en majesté.

Incroyablement préservé, AlUla, jusque-là connu d’une poignée d’archéologues, révèle ses beautés à l’Institut du monde arabe, à Paris. Un site redécouvert il y a quinze ans dans les terres désertiques du nord-ouest du royaume saoudien et destiné à devenir l’un des atouts touristiques de l’un des pays les plus fermés au monde.

Bardé de prix, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres a propulsé l’Américaine Emil Ferris au rang des plus grands auteurs. Un roman graphique virtuose de 400 pages, dessiné au stylo-bille, qui mêle art, drame familial et témoignage historique. Du pur génie !

Trente ans, le plus bel âge de la vie ? Hasard ou non du calendrier, deux biennales d’art contemporain, toutes deux trentenaires, ont placé au centre de leurs préoccupations les conséquences de la nouvelle ère géologique dans laquelle nous avons basculé. Avec plus ou moins de pertinence. Visite guidée.

Une vie à plein volume

Alors que l’homme est devenu un terrible prédateur pour son environnement, les photographes définissent un nouveau langage visuel de la catastrophe en cours. Focus sur cette tendance forte à l’occasion de Paris Photo et de ses foires satellites.