Vasantha Yogananthan présente aux Rencontres d’Arles le Passé composé (2020-2022), une série traversée par la douceur et la lumière de la Provence. À voir au cloître Saint-Trophime du 1er juillet au 29 septembre 2024.
MIAM : L’autre histoire de la peinture
Vasantha Yogananthan
Vent des forêts
Au cœur de la Meuse, Vent des forêts est un centre d’art contemporain à découvrir en cheminant le long des sentiers. Les dernières commandes seront révélées le 13 juillet prochain.
Luigi Serafini
L’exposition Una casa ontologica qui se tient jusqu’au 25 août 2024 au musée d’art contemporain de Rome (MACRO) est l’occasion de (re)visiter l’appartement de Luigi Serafini. Le titre est ironique et comporte une dimension d’oxymore. Comment réduire une vie, une œuvre à une salle de musée et des images ? Si une exposition n’est pas un livre sur les murs, le Codex de l’artiste renouvelle la notion d’œuvre d’art totale.
Musée des beaux-arts Le Locle
Au musée des beaux-arts Le Locle, en Suisse, les commissaires Federica Chiocchetti et Nicoletta Mongini proposent, avec l’exposition La scia del monte ou les utopistes magnétiques (jusqu’au 15 septembre 2024), de revoir au féminin l’histoire, jusque-là trop masculine, de la célèbre communauté de Monte Verità, tout en démontrant son actualité « vitaliste » à travers des œuvres contemporaines.
Rencontres d’Arles
Cette année, les Rencontres d’Arles rendent hommage au Japon dans deux expositions. Au premier étage de l’Espace Van Gogh, l’une d’elles, Répliques – 11/03/11. Des photographes japonaises et japonais face au cataclysme (1er juillet -29 septembre 2024, commissariat Philippe Séclier et Amada Marina), présente une sélection d’artistes qui, depuis 2011, répondent en images à cette triple catastrophe qui secoue toujours leur pays.
Rem Koolhaas
Avec Rem Koolhaas, architecte, urbaniste et théoricien néerlandais né en 1944, il n’est jamais seulement question d’architecture, mais aussi de rapport au monde. À l’occasion de l’inauguration, cet été, du pont Simone Veil qu’il a imaginé pour Bordeaux, il s’entretient ici avec Christophe Catsaros, entre autocritique, critique de l’exubérance formelle et « idée élargie de la modernité ».
Une autre histoire de la peinture
La bourse proposée par le Musée inter- national des arts modestes (MIAM) et l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) concernait une recherche sur des formes d’art diffusées hors du marché de « l’art contemporain », notamment dans les circuits de la distribution de masse. Qu’est-ce qui vous a incité à répondre à l’appel d’offre ? Aviez-vous déjà travaillé sur des sujets voisins ?
Steve McQueen
Présenté à Cannes l’année dernière, en salle depuis le 24 avril, Occupied City, le dernier film de Steve McQueen, écrit avec sa compagne Bianca Stigter, est plus qu’un film, non pas seulement parce qu’il dure plus de quatre heures, mais aussi parce qu’il est une véritable expérience pour le spectateur, après l’avoir été sans doute pour le réalisateur. Caméra d’or à Cannes pour Hunger (2008), Oscar du meilleur film à Hollywood pour Twelve Years a Slave (2014), McQueen n’en reste pas moins l’artiste radical que l’on connaît, lauréat du Turner Prize en 1999. La caméra visite Amsterdam en suivant la carte des événements dramatiques qui s’y sont déroulés pendant l’occupation nazie. Mais nous sommes en 2020, quand sévit un autre occupant, invisible celui-là, qui transforme étrangement l’atmosphère de la ville, le Covid.
Sâdeq Hedâyat
Suicidé au gaz dans une chambre parisienne en 1951, l’auteur iranien, parmi de nombreux textes, laissa la Chouette aveugle a une postérité qu’il n’aurait pas daigné imaginer. Initialement publié en France dès 1953 chez José Corti, le livre paraît aujourd’hui aux Belles Lettres dans une nouvelle traduction augmentée d’un remarquable travail d’enquête.
Vladimir Nabokov
Romancier, poète, critique, lépidoptériste, traducteur... mais c’est en dramaturge que nous retrouvons Vladimir Nabokov avec la Tragédie de Monsieur Morn, une pièce de théâtre écrite pendant l’hiver 1923-24, jamais publiée ni jouée de son vivant.
Lu Min
Peu pratiquée en France, la nouvelle est un genre littéraire de prédilection en Chine, qui a un terme précis pour la désigner : « Zhongpian » – intraduisible en français, « novella » en anglais. C’est donc tout naturellement dans sa collection « Novella de Chine » que l’Asiathèque publie la dernière nouvelle de la romancière chinoise Lu Min.