Les antimuses

Hannah Rieger

par Baimba Kamara

Art brut : le choix des femmes

Helen Rae

par Tom Laurent

La méthode Helen Rae

Ni muses ni soumises

par Emmanuel Daydé

C'est Delphine Seyrig, inoubliable interprète de Resnais, Truffaut et Demy, qui forge l'expression d'"insoumuse" en fondant en 1974 un collectif féministe du même nom avec Carole Roussopoulos et Ioana Wieder.

Peinture anglaise

Théâtre et sublime de la peinture anglaise

Les fonds d’or de la collection Alana

Les habitués du musée légué par les époux Nélie Jacquemart et Édouard André le savent, leurs œuvres exposées dans les salles du « musée italien » figurent parmi les joyaux de leur collection. Pour cette nouvelle exposition d’une collection particulière, le choix du conservateur Pierre Curie communie avec cette section du parcours permanent : les Américains Àlvaro Saieh et Ana Guzmán – dont la réunion des prénoms forme le nom de la collection Alana – ont la passion des maîtres de la Renaissance italienne.

Ker-Xavier Roussel

Selon une progression chronologique et thématique, le musée des Impressionnismes de Giverny revient sur la trajectoire artistique de Xavier Roussel qui, très tôt, se détourna du mouvement nabi pour des compositions inspirées par la mythologie gréco-latine, en marge de l’air du temps.

Henri Matisse

par Vincent Quéau

Insufflant sa modernité au XXe siècle, Henri Matisse règle l’évolution des écoles françaises et allemandes tout en s’inscrivant dans la continuité de l’Histoire ; démonstration en deux expositions hypnotiques...

La Biennale de Lyon fait friche

par Tom Laurent

Si les eaux ne se mêlent que peu au musée d’art contemporain tant chaque artiste y apparaît cloisonné dans son espace dédié, les vastes halles industrielles des anciennes usines Fagor, nouvellement investies par la Biennale de Lyon, prodiguent l’effet inverse. Paysage d’œuvres à prendre en son entier, la déambulation en son sein offre une expérience proche de celle des tiers-lieux et friches occupés temporairement qui, de Berlin à Détroit et maintenant un peu partout, sont devenus un modèle d’activité pour la ville créative en période de crise.

Toulouse-Lautrec

par Vincent Quéau

Où mieux voir Toulouse-Lautrec que dans l’éclectisme canaille du Grand Palais, ce summum du goût de la République ? Là, tout l’automne, se mitonne une fricassée de quelque deux cents pièces permettant la réévaluation concrète d’un pionnier psychologue.

Francis Bacon

par Pascale Lismonde

Alors que le Brexit déchire les Britanniques sur leurs liens avec l’Europe, le Centre Pompidou honore leur peintre Francis Bacon. Crucifixions, visages et corps convulsés, écorchés, agonisant dans le sang... Depuis la Seconde Guerre mondiale, Bacon peint l’humanité souffrante comme autant de scènes nées de son univers littéraire. D’où l’exploration inédite proposée par Didier Ottinger de quelque 60 tableaux créés à partir de sa rétrospective de 1971 au Grand Palais – dont 12 triptyques majeurs, des portraits et des autoportraits –, mis en relation avec des textes d’Eschyle, Nietzsche, Eliot, Conrad, Leiris et Bataille, venus de sa bibliothèque conservée à Dublin. Bacon en toutes lettres au Centre Pompidou, musée et bibliothèque, explore l’œuvre de ce « peintre qui ne pouvait imaginer la vie sans la littérature » (Serge Lasvignes).

Minjung Kim

par Ann Hindry

Le temps et le sens du geste

Emmanuel Régent

par Philippe Piguet

Lauréat du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo, en 2009, il a vite fait d’imposer au regard la marque d’un style. Celui d’un dessin au feutre à encre de Chine sur papier, fait d’une multitude de petits traits hachurés, lentement posés les uns à côté des autres, sans jamais occuper la totalité de la surface du support sur lequel il travaille. Bref, un type de dessin qui n’appartient qu’à lui et qui le distingue au premier coup d’œil. Si celui-ci occupe une place privilégiée dans la démarche de création d’Emmanuel Régent, il n’en reste pas moins qu’on ne peut cantonner exclusivement son art à ce type d’exercice. Il est en réalité polymorphe et en appelle tant au dessin qu’à la peinture et à la sculpture, se donnant à voir parfois dans des installations qui mixent ces différents modes.

Peter Saul

par Renaud Faroux

Avec une large rétrospective consacrée à Peter Saul, le vilain petit canard du Pop Art dont la peinture continue de faire grincer morale et violence de son Amérique natale, le musée des Abattoirs de Toulouse et sa directrice Annabelle Ténèze continuent de mettre en lumière des artistes majeurs souvent tenus à l’écart, à l’instar de Daniel Spoerri, Judit Reigl et Hessie en 2017 ou Jacqueline de Jong fin 2018.

AKAA

par Emma Noyant

Pour la quatrième année consécutive, la foire d’art contemporain et design africain AKAA – acronyme d’Also Known As Africa – s’installe au Carreau du Temple. Dans la continuité de sa précédente édition, sa sélection convie des galeries et des artistes ayant un lien culturel ou esthétique avec l’Afrique, basés sur le continent noir, mais aussi en Europe, en Asie ou en Amérique latine...

Expo Chicago

par Emma Noyant

Fin septembre, la métropole du lac Michigan accueillait une nouvelle fois Expo Chicago, dont l’importance s’affirme d’année en année, réunissant 135 exposants en provenance de 24 pays en 2019.

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