Nogent-sur-Seine
Histoire graphiques
Un musée pour Camille
Drawing Now
D'une case l'autre
Le grand doute
Peut-on être en même temps "panique" et "se marrer", comme le revendiquait Roland Topor ?
Lignes claires pour récits troubles
Histoires graphiques
Raymond Petitbon
Cultiver la marge
Les vies possibles de la bande dessinée du monde arabe
Samandal, revue créée à Beyrouth en 2007, est le premier collectif qu’a engendré une génération de Levantins née avec le déchirement de leur pays à partir de 1975. Puis il y eut TokTok – du nom du rickshaw local – au Caire en 2011 et dans la foulée Lab619 en Tunisie, Skefkef – nom donné à un petit sandwich dont le fanzine ne dépasse pas le prix – à Casablanca, Masaha en Irak, Garage en Égypte ou Habka en Lybie, rappelant la traînée de poudre des Printemps arabes sans pour autant que leurs participants ne se revendiquent tous comme politisés.
Massinissa Selmani
Le bizarre, l'étrange et l'incongru
Valerio Adami
Quand le dessin devient verbe...
Carrément 5
Les ordres de l'art construit
Tintoret
La jeunesse de lui-Tintoret ? L’incarnation de la peinture vénitienne. Autant dire de Venise, où il est né, à la différence de Titien ou de Véronèse. De fait, les oeuvres de la maturité, les plus bouleversantes du « petit teinturier » (tintoretto) demeurent dans la lagune. Difficile de déplacer la Scuola Grande di San Rocco en effet, pour l’exposition du musée du Luxembourg, célébrant le 500e anniversaire du peintre. Consacrée aux oeuvres de jeunesse des années 1538-52, on y découvre des oeuvres inhabituelles mais utiles à la compréhension de cet artiste peu montré.
Corot
Peintre de figures
Eugène Delacroix
Ce génie inquiet et flamboyant
Mary Cassatt
« J’ai de la peine pour Mary Cassatt ; elle est de Philadelphie, et elle a eu sa place au Salon – un véritable triomphe pour une femme et une étrangère ; mais pourquoi s’est-elle à ce point égarée ? » Sous la plume du critique du New York Times, venu visiter l’exposition impressionniste de 1879 – la première à laquelle participe Mary Cassatt –, transparaît en négatif toute l’audace de cette femme aux racines américaines et au coeur français. Gagnée à la peinture « indépendante » sous l’influence de Degas, elle en partage et en développe au féminin la vision plus prompte à dépeindre l’atmosphère sociale et intime que climatique.
František Kupka
František Kupka est le grand oublié du club des mousquetaires de l’abstraction, qui a retenu les noms de Kandinsky, Malevitch, Delaunay et Mondrian ! La rétrospective organisée au Grand Palais répare cette négligence et propose un voyage magistral à travers son oeuvre, de sa Bohême natale à Vienne puis Paris. En suivant le chemin de ce génial créateur de l’Art nouveau, on parcourt l’univers des formes du symbolisme à l’abstraction.
Christian Boltanski
« Je ne suis pas croyant, mais ce que je désire faire, c’est une expérience de ce type : “Une église, la porte est ouverte, alors on entre. Il y a une odeur particulière, une légère musique, un homme les bras levés et quelques bouquets de fleurs. On la traverse sans comprendre et on retourne dans la vie.” » Résumant il y a quelques années déjà sa pensée sur ses propres expositions, Christian Boltanski décrivait on ne peut mieux l’expérience qui s’offre au visiteur de l’Oude Kerk, vaste église en plein coeur du quartier rouge d’Amsterdam, qu’il a intégralement investie.