Première édition printanière pour le Midi Festival. Finalement loin du lot de consolation, un délicieux avant-goût de l’été.
Rodney & Wolgang
A la bonne heure
De l’électricité dans l’air
On dit que le deuxième album est un passage épineux, un cap à franchir. Un écueil qu’Aline évite à merveille avec La Vie électrique, un disque gonfl é d’énergie qui marque une maturité textuelle et musicale sur laquelle nous avons pu revenir avec Romain Guerret (chant) et Arnaud Pilard (guitare).
Et le rêve ? Bordel !
Le nom de sa compagnie — Qué Mas (quoi de plus) — illustre bien l’exigence artistique et le petit plus de folie que Léa Chanceaulme veut insuffl er à l’adaptation du Casimir et Caroline d’Ödön von Horvath. Le Théâtre du Gymnase prendra sous sa mise en scène des allures de foire et de Fête de la Bière munichoise où se côtoient toutes les monstruosités, celles propres à chaque individu comme celles que génère la société.
Enfer et contre tous
Nanouk Broche met en scène trois femmes pour raconter l’horreur de la Guerre de 14-18. Perché dans les Alpes italiennes, Une année sur l’Altipiano revient brillamment sur les pas de l’homme politique et écrivain Emilio Lussu, témoin malheureux de ce sombre moment de l’histoire.
Didier Super
Kit main libre, GPS allumé, Didier Super répond à nos questions au volant de sa voiture. Ce boute-en-train sillonne les routes depuis 2004, date à laquelle il s’est fait connaître du grand public. Invité par Karwan, il nous expliquera pourquoi Ta vie sera plus moche que la [sienne] à la Cité des arts de la rue. Un lieu et une affi che, celle du Festival Tendance Clown, qui collent parfaitement à ce clown des temps modernes qui fut artiste de rue à ses débuts. Que ce soit Olivier (son vrai prénom) ou son alter ego (surdimensionné) Didier, on ne sait pas lequel répond en premier. Dialogue sans filtre et sans préparation aucune.
Les chemins de la connaissance
« Révéler les territoires par des dispositifs relationnels », tel est l’enjeu d’Ici-Même, collectif grenoblois qui propose avec Une nuit à la Belle d’approfondir notre connaissance de soi et de l’autre par le biais du déplacement et de la rencontre avec des inconnus.
L’art à la carte
Septième édition du Printemps de l’Art Contemporain — le PAC pour les intimes — sous la bannière Destination Mars. Soit quatre jours de déambulation dans la ville, de visites, d’expositions bien sûr, de projections, de rencontres avec les artistes, de vernissages, de performances et de concerts. Il convient donc de parcourir attentivement le programme concocté par le réseau Marseille Expos et Caroline Hancock.
Chemin de traverse
Véritable pied de nez aux fanatiques de tous bords qui brandissent la religion comme une arme, l’exposition Lieux Saints Partagés met en exergue les lieux de culte communs aux trois monothéismes, où chaque croyant peut trouver sa place.
Le fauve est lâché
Le Musée Regards de Provence nous offre l’occasion de faire plus ample connaissance avec le peintre marseillais Alfred Lombard.
Actes de Renaissance
Depuis début mars, les Carrières de Lumières des Baux-de-Provence se font berceau de la Renaissance en y accueillant ses géants, Michel-Ange, Léonard de Vinci et Raphaël.
Oser lutter, oser vaincre
Mercredi 13 mai, le Gyptis ouvre, dans le cadre de son cycle Révolutions, son écran à l’Association des Auteurs Réalisateurs du Sud-Est (AARSE) pour une soirée spéciale consacrée à la création indépendante aujourd’hui traversée d’obstacles.
L’accord parfait
L’équipe du cinéma le Cigalon de Cucuron s’associe au Festival Yeah ! de Lourmarin pour proposer quatorze films musicaux bien sentis, mêlant les courants et les époques, et faisant preuve d’une belle originalité de programmation.