Démons. Le titre est à la mesure de la crise que vont essuyer deux couples au cours d’une nuit mémorable. La pièce de Lars Norén est terrifiante. Ses démons sont un homme et une femme qui s’aiment et qui luttent de toutes leurs forces pour entretenir la flamme. A coups de disputes, de bagarres, de perversions qui alimentent tous les jours leur vision fantasmée de l’amour. Parce que chaque crise donne lieu à une renaissance. Mais au prix de dommages collatéraux. Car ceux qui les côtoient n’en sortent pas indemnes. Comme leurs voisins, fraîchement parents, et dont la relation ne va pas résister à la rencontre de ces démons. Gaspard Ulliel joue celui qui y perd toutes ses plumes, Tomas, qui s’était construit une vie de famille modèle et qui va tout reconsidérer au regard de cette nuit cauchemardesque. Un rôle complexe pour un jeune acteur qui ne compte qu’une expérience théâtrale il y a trois ans avec Michel Fau mais dont le talent lui a permis à tout juste trente ans d’enchaîner déjà des films cultes : Les égarés, Un long dimanche de fiançailles, Hannibal, ou dernièrement Saint-Laurent. Il devra tenir tête chaque soir pendant 1h50 à Romain Duris, Marina Foïs et Anaïs Demoustier. Avec Marcial di Fonzo Bo à la mise en scène, la pièce devrait faire date.
Gaspard Ulliel
Gaspard Ulliel
Julie Debazac
Double retour en scène de Julie Debazac. Elle crée une nouvelle pièce de Bill C. Davis au La Bruyère et va jouer quelques jours, au Grand Palais, un texte jamais joué du romancier Nicolas Bréal trop tôt disparu, La Légèreté française.
Jean-Jacques Beineix
Kiki de Montparnasse, égérie du siècle dernier, connaît un regain de notoriété. La muse de Man Ray et de bien d’autres artistes des années folles inspire la scène théâtrale parisienne. Barbara Schulz a écrit un texte sur Kiki qu’elle rêve de jouer, Hervé Devolder a monté un spectacle sur elle avant l’été, et aujourd’hui c’est au tour du réalisateur de 37,2, Jean-Jacques Beineix, de se pencher aussi sur le phénomène.
Sébastien Thiéry
Depuis quelques années, Sébastien Thiéry connaît une ascension fulgurante. Il y a dix ans, il jouait Dieu habite Düsseldorf dans la micro salle du sous-sol des Mathurins et aujourd’hui il démarre la saison dans l’immense salle du théâtre de Paris. Sa recette ? Des pièces sur le quotidien de bourgeois bien installés dont la vie est bouleversée par un événement absurde. C’est encore le cas dans Momo où cette fois Muriel Robin découvre à 60 ans qu’elle est la mère d’un fils qu’elle a toujours rêvé d’avoir, ou presque…
Rachida Brakni
Henri Bernstein fait partie de ces auteurs du début du XXe siècle un peu oubliés. Leur théâtre est pourtant de grande qualité, et la comédienne metteure en scène Rachida Brakni ne s’est pas fait prier pour monter ce Victor au Théâtre Hébertot. Elle y dirige, entre autres, Caroline Silhol, Grégory Gadebois, et son mari Eric Cantona.
Stéphane Braunschweig
Après Vêtir ceux qui sont nus et Six personnages en quête d’auteur, Stéphane Braunschweig poursuit son exploration de l’oeuvre de Pirandello en montant sa pièce inachevée Les Géants de la montagne.
Pierre Arditi - Evelyne Bouix
Le théâtre Edouard VII est, cette rentrée, le lieu des retrouvailles à la scène d’un couple à la ville. Evelyne Bouix et Pierre Arditi jouent la dernière pièce de Florian Zeller, Le Mensonge. 11 ans qu’ils n’avaient pas joué ensemble… Et le public est au rendez-vous !
Marc Paquien
Il savait que cela arriverait ! Pour la première fois Marc Paquien monte un texte de Michel Vinaver. Les Voisins sont plus qu’une comédie. Un mythe, un conte pour notre temps, avec Lionel Abelanski et Patrick Catalifo qu’il met en scène au Théâtre de Poche Montparnasse.
Thomas Le Douarec
N'est-il pas un peu boulimique ? Acteur, metteur en scène, auteur, chef de compagnie, Thomas Le Douarec est à tous les échelons du théâtre. Après le succès de Le Jour où je suis devenu chanteuse black avec Caroline Devismes, il met en scène une comédie sur le pouvoir.
François Morel
Metteur en scène, comédien et chanteur à ses heures, François Morel s’illustre dans des spectacles personnels et poétiques. Dans Hyacinthe et Rose, il est le narrateur d’une histoire touchante construite autour du quotidien d’un couple marié depuis 45 ans. Lui est coco, adepte de bicyclette, de pêche à la ligne et de vin rouge. Elle, préfère prier Dieu, les mots croisés et le trico. Le chroniqueur de France Inter avait étrenné ce joli spectacle lors d’une carte blanche à la Pépinière théâtre en 2013. Il se réjouit de rejouer sa “petite musique” à lui.
Sacha Danino et Sébastien Azzopardi
Il y a eu Le Tour du monde en 80 jours, Mission Florimont, Dernier coup de ciseaux, On est tous portés sur la question, Coup de théâtre(s), Sans rancune… La Dame blanche sera leur huitième spectacle écrit ensemble, avec Arthur Jugnot en tête d’affiche au Théâtre du Palais-Royal.
Michel Aumont
Après Le Roi Lear vu par Olivier Py, voilà la vision de Jean-Luc Revol : Lear est un nabab du cinéma qui, en 1929, renonce à son empire et le transmet à ses filles. Le rôle-titre a été confié à l'un de nos plus grands acteurs : Michel Aumont.
Philippe Adrien
Avec plus de 95 spectacles à son actif, Philipe Adrien est cartouchier – il dirige un des théâtres de la Cartoucherie de Vincennes – depuis 30 ans ! Son best of ? Ivanov, Yvonne princesse de Bourgogne, Roi Lear, Hamlet, Le Dindon… Faire des spectacles aussi beaux avec des moyens humbles, c’est ce qui fait sa fierté. “On fait, je crois, ce que l’on doit faire. Ça veut dire qu’il faut continuer !”. Cette rentrée, il monte un texte archi primé et récompensé : Le Bizarre incident du chien pendant la nuit d’après le roman de Mark Haddon.
Axelle Laffont
Douceur et détermination sont les deux sentiments que l’on ressent au contact d’Axelle Laffont. La jeune quadragénaire n’est pas du genre à se prendre au sérieux. Elle va de nouveau faire parler d’elle : dix ans après son premier one-woman-show, La folie du spectacle, elle revient avec un nouveau “bébé” baptisé : Hypersensible Axelle Laffont mis en scène par son complice Charles Templon. L’ex-animatrice s’est offert des supers pouvoirs pour séduire le spectateur, partager avec lui un spectacle à la fois drôle et grave.
Lorànt Deutsch, Marie-Julie Baup
On avait un peu oublié l’oeuvre. La dernière version d’Irma la douce datait d’il y a quinze ans à Chaillot. Et voici que ses affiches ont refleuri dans Paris. Un projet d’ampleur, avec une vingtaine d’artistes sur scène, comme le Théâtre de la Porte Saint- Martin sait les faire. Avec Lorànt Deutsch et Marie-Julie Baup en tête de projet.