Vincent Dedienne

Révélé au grand public par les émissions de télévision de Maïtena Biraben et de Yann Barthès, puis par ses rôles au cinéma, Vincent Dedienne, formé à l’Ecole Nationale su- périeure dramatique de la Comédie de Saint-Etienne (2009) n’a jamais cessé de mettre le théâtre au cœur de son activité artistique. Ses seuls en scène (S’il se passe quelque chose, 2014, et Un soir de gala, 2021) lui valent deux Molières de l’humour. En 2018, il triomphe dans Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, dans la mise en scène de Catherine Hiegel, et cinq ans plus tard, dans Un chapeau de paille d’Italie, de Labiche, monté par Alain Fran- çon, et pour lequel il reçoit le Molière du meilleur acteur. En ce début d’année 2025, on le verra au théâtre de l’Atelier dans le chef-d’œuvre de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, sous la direction de Johanny Bert. Il y incarne le personnage de Louis, qui revient dans sa famille pour annoncer qu’il va mourir. Il présentera également des extraits du Journal de Lagarce dans Il ne m’est jamais rien arrivé. Après avoir brillé dans le registre de l’humour, Vincent Dedienne est prêt pour des tonalités plus graves. A 37 ans, on le sent à un tournant de sa carrière...

La palette artistique de Johanny Bert, dont la com- pagnie Théâtre de Romette est implantée à Clermont-Ferrand, est large : metteur en scène, comédien, plasticien, marionnettiste, et chanteur dans certains de ses spectacles. Avec Juste la fin du monde, il revient à l’écriture de Jean-Luc Lagarce, en lien étroit avec Vincent Dedienne dont il avait croisé la route à la Comédie de Saint-Etienne.

Après six ans d’absence, la comédienne, née au théâtre y revient dans Le rendez-vous adapté du roman Jewish cock de Katharina Volckmer. Elle y est mise en scène par Jonathan Capdevielle.

“J’ai hâte de montrer le travail à un public”, lance Zoé Adjani qui endosse le rôle-titre des Caprices de Marianne, tragi-comédie d’Alfred de Musset (1833). Son rôle le plus important au théâtre.

Après avoir monté (en anglais) Jules César en 2008, à l’in- vitation du prestigieux American Theater de Boston, Arthur Nauzyciel y revient régulièrement depuis 17 ans. En 2025, l’actualité de cette pièce de Shakespeare, et les questions qu’elle soulève sur la démocratie, la rendent plus brûlante que jamais.

Dans ce nouveau seule en scène, elle évoque la santé physique et mentale, et notre condition de “cafards pensants”. Comment s’en sortir ? Par de grands éclats de rire !

Depuis dix ans Simon Abkarian creuse obstinément l’histoire de Ménélas et Hélène, à l’ombre de la guerre de Troie. Dans Nos âmes se reconnaîtront- elles ?, avec cette langue majestueuse et poétique qui caractérise son théâtre, il jette une lumière nouvelle sur le couple mythique.

Le jeune comédien de 23 ans fait ses premiers pas au théâtre, en incarnant le dramaturge Bernard-Marie Koltès dans le spectacle de Christophe Honoré, créé en janvier 2019 et repris à la Porte Saint-Martin.

Le pouvoir de la presse ?

Ludmila Mikaël