Créé au Domaine d’O, à Montpellier, le nouveau spectacle de Romeo Castellucci s’installe pour trois semaines au Théâtre Sarah Bernhardt à Paris. Le metteur en scène italien plonge Bérénice, de Racine, dans un bain de radicalité contemporaine. Diamant noir de cette proposition à la beauté énigmatique, Isabelle Huppert impressionne en reine de théâtre abandonnée et incandescente.
Visages de la danse
Bérénice
Sylvain Maurice
Après le succès de La Campagne de Martin Crimp, Sylvain Maurice met en scène une pièce d’Ibsen qui elle aussi déchire le présent à partir de l’irruption de la tragédie. Éclairant les non-dits et transformant les personnages, une reconstruction se noue...
Pauline Haudepin
Painkiller
Fantômes
Dans la petite salle du nouveau Théâtre Sarah Bernhardt, baptisée La Coupole, Laurent Charpentier met en scène Fantômes, de Philippe Minyana. Il est également l’interprète, aux côtés d’Hugues Quester, de ce texte sur la survivance et la réminiscence de certaines voix, de certaines existences.
Jan Martens
Jan Martens, artiste associé à la Maison de la danse, propose une création autour de voix de femmes plus ou moins oubliées, en associant dans une subtile proximité quinze chansons et six danseuses et danseurs.
Giselle(s)
Presque 200 ans après la création initiale de Giselle, Marie-Claude Pietragalla crée un ballet contemporain pour dix-huit danseurs en prise avec l’actualité.
26e Festival Artdanthé
Avec une vingtaine de propositions dont trois créations et quatre premières françaises, le Festival Artdanthé nous montre un art chorégraphique pluriel et engagé et nous invite à de passionnantes découvertes.
Hamlet
Hamlet est une femme d’aujourd’hui dans cette adaptation de Christiane Jatahy du texte de Shakespeare, qui mêle une fois de plus le théâtre et l’image.
Le Cid
Frédérique Lazarini et les siens créent sur la scène de l’Artistic Théâtre un Cid condensé, beau et sensible, où s’affrontent les élans de l’amour et les exigences de l’honneur, guidé par le pouvoir des pères.
Gisèle Halimi, une farouche liberté
En reprenant ce spectacle créé à La Scala Paris la saison dernière, Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette perpétuent l’intensité des paroles et des combats de Gisèle Halimi. Dans une mise en scène minimaliste de Léna Paugam, les deux comédiennes disent, exhortent, s’engagent. Un moment fort.