Numéro 181

Laurent Fréchuret installe en diptyque un rat praguois et un rat argentin et fait dialoguer rire et émotion en jouant habilement de tous les effets du théâtre.

Première proposition du cycle consacré à l’oeuvre d’Anton Tchekhov par le Théâtre de l’Athénée, la mise en scène d’Oncle Vania signée par Serge Lipszyc propose une plongée concrète

Les Acteurs de bonne foi de Marivaux, comédie mi-tendre mi-amère sur les atermoiements du cœur, sous le grain raffiné et sensuel de Jean-Pierre Vincent.

Isabelle Carré porte témoignage du quotidien berlinois d’une femme durant l’occupation russe, en proie à la violence des soldats et de la misère.

Anne Bisang s’empare de Salomé, pièce fulgurante et poétique d’Oscar Wilde, et met en scène le conflit entre pouvoir et désir autour d’une Salomé magnétique, sublime et scandaleuse.

Fort d’un premier bilan positif et de l’adhésion d’un public vivace et curieux, le directeur de la Comédie de l’Est creuse le sillon de l’exigence et du défi et cultive un théâtre partout et pour tous.

Zabou Breitman adapte à la scène un roman de Lydie Salvayre qui ravive la mémoire d’une France délatrice et collabo. Un monologue un peu trop ronronnant.

Le directeur de la Comédie de Béthune affiche un bilan positif et une volonté de résister au tragique de l’époque par un rire salvateur et des projets audacieux et ambitieux.

Olivia Bonamy, Jean-Yves Chatelais, Catherine Hiegel et Clément Sibony interprètent un quatuor théâtral sur le thème des relations mère/fils signé par l’auteur Florian Zeller. Mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo, ce spectacle mélancolique laisse l’impression d’un exercice.

Cap à l’Est ! Du 19 octobre au 23 novembre, le Festival Automne en Normandie témoigne du dialogue fécond entre cultures occidentales et orientales à travers une programmation internationale d’excellence, à découvrir dans une trentaine de lieux. Un événement à ne pas manquer !

Après un éblouissant Macbeth l’an dernier, qui révélait comme jamais le couple Macbeth aux prises avec l’horreur du meurtre, Declan Donnellan –qui reprend aussi cette saison Boris Godounov–, crée La Tempête avec “sa” troupe russe. Entre réalité et illusion, théorie et pratique, se joue le difficile apprentissage de la vie : une nouvelle occasion pour le grand metteur en scène de restituer au plus près la complexité humaine.

Kontakthof de la grande dame de Wuppertal renaît avec une quarantaine d’adolescents. Une extraordinaire aventure artistique et humaine, remarquablement filmée par Anne Linsel et Rainer Hoffmann.