Dans le message québécois de la Journée internationale de la danse en 2019, Louise Lecavalier récitait: «Danser les éphémères pensées, le chagrin, la fureur, les rêves. Danser l’innocente joie, le plus qu’humain dans l’humain.» C’est un peu de tout cela qu’il s’agit dans ce dossier dédié à la danse pour les écrans qui vous propose d’explorer le pas de deux si passionnant que nous livrent le cinéma et l’art chorégraphique lorsqu’ils se rencontrent.
Explorations chorégraphiques au cinéma
Faire corps avec la caméra
Louis-Martin Charest
Danser sa vie, sur scène comme à l’écran
Le ciné-geste de Pina Bausch
Différences et répétitions
Danses, machines et vérités
Pour une autoreprésentation féministe
Entretien avec Olivier Godin et Karl Lemieux
Capter le mouvement
Danser pour (sur)vivre, filmer pour se souvenir
Disponibles sur le site de l’Office national du film du Canada, trois courts métrages autochtones intitulés Le chemin rouge (Thérèse Ottawa, 2015), Sundance: la danse sacrée du soleil (Brian J. Francis, 2008) et La couverture à boutons (Zoé L. Hopkins et Dora Hopkins, 2009) portent sur la danse comme élément central des rituels et de la vie chez les Premières Nations.
David Lynch chorégraphe
La danse cosmique
Philippe Baylaucq
Danser dans le médium
Quand le butô vient hanter le cinéma
Sublimes horreurs des êtres déformés
Quand la danse et les corps réfléchissent le cinéma
Par leur façon de travailler les corps, les comédies musicales ont toujours fait preuve d’ingéniosités cinémato- graphiques. Dans l’espace-temps singulier des numéros, la relation du corps à l’image, du corps dans l’image, est inversée. Le corps filmé devient langage, au même titre que la parole. À trois époques différentes, des numéros en couple ont ainsi proposé de réfléchir le cinéma.
Denis Lavant
Je regarde la courte séquence finale de Beau travail de Claire Denis.
Dix moments de danse à l’écran
Entretien avec Bertrand Bonello
L’amour selon Fred Astaire
L’attrait secret des ruines et de la bruine
Nos yeux sont saturés de ruines. Images amarrées à la mort. L’amour du cinéma: chercher dans les décombres l’ombre de ses promesses. Accueillir la bruine qui annonce parfois notre arc-en-ciel intérieur. C’est cette lueur inespérée que ce texte veut capter entre ruines et bruine.