Le patient, un client ordinaire ?

Ne comptez pas sur elle pour pratiquer la langue de bois. Roselyne Bachelot dit ce qu’elle pense. Éternelle passionnée de l’actualité, elle revient sur son engagement pour réformer l’hôpital et sur la loi qui porte désormais son nom. Jeune retraitée de la politique, elle lève le voile sur ses racines, sur sa volonté de rester une femme au service des autres et donne sa position sur les grandes questions de société : mariage pour tous, PMA, GPA… Bien qu’elle ait pris ses distances avec le monde politique, elle garde sa liberté de parole pour analyser les débats qui intéressent ses concitoyens.

Anticipant le besoin grandissant des médias et des marques en matière de contenu sur-mesure, Relaxnews a été créée dans les années 2000, en se positionnant sur l’information dédiée au loisir et au divertissement. La société parisienne veut aujourd’hui révolutionner le métier d’agence de presse. Ses outils : une automatisation de la production d’articles et la conquête du monde de la communication en mettant son savoir-faire éditorial au service des marques. Décryptage.

La « guerre de l’information » se vulgarise rapidement : jusque-là réservée aux vrais conflits, comme en Ukraine ou au Moyen-Orient, ou à la compétition entre multinationales, elle touche de plus en plus les entreprises de tailles moyennes, et le secteur du tourisme et de l’hôtellerie.

La représentation traditionnelle du lecteur renvoi souvent l’image d’un individu solitaire, le nez planté dans son ouvrage, absorbé par son occupation. Ce cliché perdure, même à l’heure du numérique où la tablette tend à remplacer le livre. Notre rapport à l’écrit et notre capacité d’attention sont ont pourtant aujourd’hui profondément changés avec nos modes de communication. Une évolution qui modifie la relation souvent intime qui existe entre le livre et son lecteur. Une nouvelle donne que les industriels de l’édition feraient bien de prendre en compte pour leur propre avenir.

Les marchés de la presse française et allemande sont très différents. Mais, à l’ère digitale, ils doivent faire face aux mêmes défis. La presse allemande, plus concurrentielle, est avantagée.

Si pour le patient, la qualité des soins reste le principal critère de sélection d’un établissement de santé, il est devenu un consommateur exigeant en matière de services, surinformé en termes de traitement. Bien soigner reste un pré-requis éthique pour les professionnels de la santé, mais tenir compte de ces attentes est devenu leur nouveau défi. Le patient n’accepte plus d’être un simple cas médical. Comment les professionnels de l’hospitalisation s’adaptent-ils à cette mutation ? Enquête.

Fatiguée, en crise et en panne de croissance, la France est aujourd’hui en proie à des doutes et est régulièrement qualifiée d’homme malade de l’Europe. Qu’en est-il si nous prenions cette expression au pied de la lettre ? Les Français sont-ils eux-mêmes en mauvaise santé ? Et comment le pays se positionne-t-il par rapports aux autres pays de l’Union ? En 2012, le Haut Conseil de la Santé Publique a mené pour la première fois une grande enquête comparant l’état de santé des français à celui des autres pays de l’Union européenne. De quoi relativiser…

Les liens unissant le patient au soignant sont particuliers. Établis la plupart du temps dans un cadre pathologique, ils sont à la fois subis et induisent une relation particulière de dépendance et de soumission du malade envers son médecin. Plus informé, le patient souhaite pourtant aujourd’hui participer pleinement à son parcours de soin et mieux maîtriser son traitement. Une situation qui implique un rééquilibrage entre les parties en jeu. Mais où en est-on de cette relation ? Une étude menée par la Fondation MACSF et Harris Interactive* nous donne quelques éléments de réponse…

La santé, que par rituel on se souhaitait bonne chaque premier de l’an, qu’on soignait avec hypocondrie par peur de la mort, ou qu’on ignorait en brûlant sa vie par les deux bouts. Cette santé qui se nourrissait de notre inconscience quand nous étions bien portants et engendrait la conscience malheureuse dès que nous tombions malades devient une question fonctionnelle faisant bouger l’opposition millénaire entre bonne et mauvaise santé. Demain cette santé sera durablement bonne, par nécessité médicale, technique, mathématique. C’est ce qui nous obligera à faire évoluer la conscience de soi et notre éthique commune, non sans mal.

L’oeuvre d’art a-t-elle sa place dans un lieu consacré aux soins ? En contribuant à faire entrer la création dans l’enceinte parfois fortifiée de l’hôpital, Art dans la cité fournit des éléments de réponses probants à cette question épineuse. Depuis 1999, cette association démontre par l’exemple la pertinence de l’art et de la création visuelle en milieu hospitalier et contribue à faire entrer le beau, l’esthétique dans un environnement parfois chargé d’angoisses, à des moments de vie parfois difficiles. En une quinzaine d’années, Art dans la cité a réussi à persuader nombre d’hospitaliers, souvent convaincus de la démarche mais naturellement contraints à une gestion pragmatique de leur établissement. Peintures, fresques, sculptures, installations mais aussi, de plus en plus, oeuvres numériques : plus de 75 réalisations ont ainsi intégré les salles d’attente, les couloirs, les chambres ou les jardins d’un grand nombre d’hôpitaux de par le monde. Et drainé avec elles un peu de sérénité. En prenant possession d’un site, en échangeant avec les patients et le personnel médical, l’artiste se donne pour mission de transformer l’espace qui lui est confié et d’en faire un lieu différent, unique, approprié et de plus en plus souvent interactif pour contribuer au bien-être du personnel hospitalier, mais aussi naturellement à celui du patient. De là à dire que l’art contribue à la thérapie, il n’y a qu’un pas…

Le sport est-il un nouvel outil de prévention et de traitement ? Ce n’est que récemment, dans le contexte connu de vieillissement de la population, d’accroissement de la prévalence des maladies chroniques et de surconsommation de médicaments, que la France s’est saisie de la question de la prescription du sport sur ordonnance.

E-médecins, bracelets collecteurs de données ou applis miracles, le champ du numérique dans le domaine médical semble infini. Avec souvent la même ambition : mettre le patient au coeur du dispositif. Mais gare : la protection des données devient alors cruciale, de même que leur usage au service de la société toute entière.

Comme beaucoup d’addictions, la médecine online commence en douceur. On recherche discrètement une méthode efficace d’épilation définitive et sans douleur ou un traitement éclair contre l’acné, puis on s’abandonne peu à peu à la lecture d’un article vantant les bienfaits des oligoéléments en gélules, prêt à renoncer à l’ingestion de nourriture sur le champ.

« Qu’on écrive un roman ou un scénario, on organise des rencontres, on vit avec des personnages ; c’est le même plaisir, le même travail. On intensifie la vie » disait François Truffaut. Les séries qui ont aujourd’hui conquis nos écrans de télévision ont renouvelé à plusieurs titres la façon dont on raconte une histoire. Pourtant, si la forme a bien changé, la leçon de Truffaut reste vraie : les techniques d’écriture, elles, suivent toujours les mêmes règles d’or qui demeurent inchangées.

Depuis le premier opus de la série d’anthologie Alfred Hitchcock présente, diffusée entre 1955 et 1962 sur CBS puis NBC, la télévision américaine n’a cessé de nourrir une liste étourdissante de séries qui ont jalonné l’évolution de la société américaine et envahi tous les écrans occidentaux. Retour sur 60 ans d’histoire de la téléfiction made in USA.