Avec l’essor du surf au Maroc, de nouveaux métiers connexes apparaissent. Après les surf shops, les surf camps, les écoles de surf et les réparateurs de planches, certains se lancent dans le shape et la stratification.
Libre surf
Shapeur au Maroc, métier ou passion ?
À combien peut-on raisonnablement débarquer au peak ?
La question est d’autant plus légitime qu’on s’est tous retrouvés, un jour ou l’autre, confrontés à la situation. En l’occurrence celle de voir débarquer un groupe de dix personnes sur un peak jusque là plutôt agréable. Au point de se demander parfois s’il ne s’agit pas d’un cours collectif. Pourtant, et au-delà d’une exagération évidente à ne pas franchir, on a tous envie de partager une bonne session entre potes. C’est aussi ça le surf. C’est même surtout ça. Mais un peak surpeuplé, même de potes, c’est compliqué. Et puis débarquer à cinquante, dans la déontologie « surfis- tique », ça ne se fait pas. Alors elle est où la limite acceptable ? À combien peut-on raisonnablement débarquer au peak ?
Tom Morat
Le petit génie franco-australien
California dreamin
État de l’Ouest américain, la Californie c’est 1450km de côtes qui s’étirent le long du Pacifique. Forcément ça en fait des spots à surfer. San Clemente, Newport Beach, Huntington... pour ne citer que les plus bankables. Pour les deux frangins Lédée, originaires de St Barthélémy, la Calif’ ce sera en mode cruising du sud au nord. Portrait en plusieurs étapes donc, d’une surf culture décalée, presque marginale mais souvent source d’inspiration.
Lédée twins thru Californie
Au moment où l’aventure débute, les jumeaux Lédée, originaires de Saint-Barthélémy, atterrissent à Lindbergh, l’aéroport international de San Diego. Le QS 5000 auquel ils viennent de participer sur l’île de Fernando do Noronha, au Brésil, vient de se terminer. Après quelques tours passés au Oi Hang Loose Pro, quelques virées bienheureuses en buggy et deux corres- pondances plus tard, les voilà arrivés, un peu groggys, un peu maltraités aussi par le manque de sommeil. Mais ce n’est pas le manque de sommeil qui va couper leur intarissable appétit d’aventure.
Dave Nelson
Dave Nelson est né à Los Angeles et a passé son enfance à Soratoga dans l’état de New York. En 1976, Amy Nelson, sa mère, lui offre son tout premier appareil photo. Un Brownie type boîte noire 120 mm dépourvu de cellule et de flash. C’est très archaïque mais Dave trouve cela captivant. Les débuts sont certes laborieux mais l’enthousiasme est au rendez-vous.
Ford & Andrew
Deux garçons dans le vent
Foil
C’est bien connu, la glisse appelle la glisse. Et quand les conditions ne suivent pas, c’est la technologie qui prend le relai pour trouver des solutions. À l’image du foil par exemple dont rien ne semble freiner l’émergence. De l’avis de ceux qui y ont goûté et qui ont su apprivoi- ser la bête, « c’est incroyable et extrêmement addictif ». Rencontre avec Rémi Quique, Mizo Fernando Novaes et Titouan Galea.
Le Mexique, un long voyage tranquille ?
Avec plus de ses 35.000 homicides en 2019, le Mexique a les statistiques de criminalité les plus effarantes au monde. Cela en fait-il pour autant un pays particulièrement dangereux pour les surfeurs nomades et aventuriers que nous sommes ? Ce fait indéniable doit-il influencer notre façon d’aborder notre surf trip au Mexique, afin qu’il ne se transforme pas en « very bad trip » ? Il y a des règles plus ou moins tacites à respecter. Pour se déplacer, évi- ter de froisser les locaux ou bousculer les équilibres locaux « de l’ombre » au sein même des spots de surf. Surtout que d’autres dangers guettent, à com- mencer par les vagues elles-mêmes ! Prudence et conscience seront vos meil- leures armes pour que la vague mexicaine ne reste pas ce fruit défendu qui ne vous fera fantasmer (ou peur) que sur papier glacé.
Les exilés de la place des Basques
Maroc : la vague de trop
9 février 2020. Un crew d’Hawaiiens débarque au Maroc : Billy Kemper, Luke Davis, Koa Smith et le caméraman Arenui Frapwell posent le pied sur le tarmac de l’aéroport de Casablanca. Ils sont venus rejoindre le local Jérôme Sahyoun après l’annonce d’un swell incroyable du côté de Safi.
Coronapocalypse
Sur une île où les surfeurs ont déjà dû se contenter de regarder défiler des mois de vide et de perfection pendant la saison sèche, on peut dire que les habitants de Bali se sont remarquablement bien comportés en pleine pan- démie. Le confinement a été strict ici, avec des fermetures de plages qui ont jeté une atmosphère fantomatique sur les spots de l’extrémité sud de l’île. Et pourtant, il y a eu des sessions solides et très secrètes dans le lointain Bali.