Bien que leurs statuts juridique soient différents, biens meubles ou individus ayant une existence juridique, les Africains réduits en esclavage dans les plantations américaines et les migrants de Jackson Heights (aujourd’hui pendant la crise de la Covid19) sont morts pour la bonne marche des affaires; la moitié du million de « travailleurs essentiels » à New York est constituée d’étrangers dont la plupart sont en situation irrégulière.
Végétal
Jardins d’esclaves/jardins bourgeois dans les zones sacrifiées des Amériques
L’arbre mutant
Président de l’association « A.R.B.R.E.S. » (Arbres Remarquables, Bilan, Recherche, Etudes et Sauvegarde) Georges Feterman milite pour des recherches en profondeur, biologiques, historiques ou folkloriques, sur les arbres remarquables en donnant appui et aide à tous ceux souhaitant en sauver. Depuis une vingtaine d’années, il recense et photographie les sujets les plus remarquables du patrimoine naturel français en raison de leurs proportions, histoires ou raretés.
Greenwashing ou écoblanchiment
Cadrer la communication environnementale
Végétal/Animal: l’inévitable conversation
Quelles conversations avec les plantes peuvent aujourd’hui avoir la majorité des cochons et des ruminants? Dans les productions animales, enfermés, privés de la moindre autonomie alimentaire, condamnés à une alimentation aussi répétitive que leurs journées, les vaches, les chèvres, les brebis, les cochons... n’ont plus aucun lien avec leur monde propre.
Sociabilités végétales ? D’un renversement métaphysique du sens des lieux
De nombreuses découvertes ont été faites sur l’intelligence des plantes et leur capacité à communiquer. Ces recherches ont suscité relativement peu de réactions chez les philosophes hors d’un cercle très restreint. L’idée d’un esprit des plantes ne suscitant le plus souvent que la moquerie ou l’indifférence, voire l’agacement, par exemple celui de celles et ceux qui ont contribué à la structuration du champ nouveau de l’éthique animale.
Penser le végétal par le paysage
Les grandes villes se lancent dans des programmes de plantation d’arbres dans un contexte à long terme de changement climatique... et à court terme d’élections municipales. Ces stratégies qui ne se limitent pas à la plantation d’arbres proposent un verdissement généralisé qui stimule le marketing territorial et exacerbe la compétition métropolitaine.
Peut-on penser l’individu à l’aune du végétal ?
Les frontières entre les végétaux et les animaux impliquent une certaine imperméabilité dans les domaines de recherche dans lesquels ils sont utilisés, ou, à tout le moins, certains pans de la biologie assument volontiers de considérer que les végétaux ne constituent pas véritablement des organismes-modèles à partir desquels il serait pertinent de fonder leurs hypothèses, théories...
Végéter
Chaque cri d’alarme environnemental met en avant les animaux en voie de disparition, abeilles, ours blanc, koala, chacun ambassadeur d’un désastre à venir : la sixième extinction des espèces ne sonne plus comme une surprise. Mais il semble que le monde végétal fasse bien moins l’objet de nos préoccupations, qu’il n’ait pas encore trouvé son emblème...
Simone Weil : penser le réel et revenir aux limites
La leçon du Goulag n’est certes pas celle d’un retour au monastère. Il ne s’agit pas de renoncer à l’aménagement du milieu pour se tourner vers la prière. Cependant, s’ouvre la possibilité d’une éthique nouvelle où être humain est se rendre aux limites du monde, de la nature, de l’animal et de l’homme.
Le végétal ou la traversée du visible
Il faut réunir ce qui est habituellement séparé, et considérer la nature comme un tissu de différences, comme un entrelacement de visages qui s’entre-expriment toujours différemment, comme autant de notes de musiques qui reflètent la symphonie entière de la vie, tout en la modifiant constamment. L’interdépendance polyphonique des milieux animaux exprime tout à la fois l’insertion, l’entre-appartenance, la différenciation de l’animal et du végétal, dans une réversion de la relation d’auto-dépendance des végétaux.
Un regard relationnel sur le monde, la Nature et un jardin
Faisant le constat de l’omniprésence du paradigme relationnel dans les sciences sociales aussi bien que dans les sciences du vivant, cet article investigue les domaines de la biologie, de l’économie et du paysage à l’aune de cette réalité actante bien qu’invisible, postulant ainsi la nature relationnelle du monde. Notre rapport sensible au règne du vivant est également abordé. En effet, nous sommes actuellement dans une crise de la relation à la Nature, or cette relation est vitale et donc nécessaire à l’existence et à l’épanouissement des humains. L’article propose aussi l’analyse d’un jardin partagé en permaculture comme manifestation d’une forme de design relationnel, entendue comme mode de conception centré sur la relation.
Photographier, occuper le monde
Sur les franges de l’art, à la lisière du reportage social, Bruno Serralongue crée des séries photographiques dont les sujets embrassent le réel contemporain. À l’instar de ses photographies, les noms de ses séries évoquent des mémoires de luttes sociales. Dans la lignée du documentaire, l’œuvre de Bruno Serralongue engendre ainsi une distance critique par rapport aux processus de production et lieux de diffusion habituellement consacrés. C’est notamment vrai pour les photographies réalisées pendant les sorties des naturalistes en lutte sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes entre 2014 et 2018.