Fra Angelico

Rififi dans le 92 : le projet d’une tour s’élevant au-dessus de la Maison du peuple – classée aux monuments historiques – crée la polémique. Les uns crient au vandalisme, quand les autres prétendent vouloir revitaliser cette icône de l’architecture métallique des années 1930 à l’abandon...

Hier synonyme d’urgence et de précarité, le préfabriqué n’a aujourd’hui plus rien à envier à l’habitat maçonné. La preuve avec ces maisons d’architecte à monter en deux temps trois mouvements.

Dessinée en 1903 par Gaudí pour la Casa Calvet à Barcelone, cette patère est reproduite depuis peu par la firme B.D (Barcelona Design), déjà rééditrice de nombreuses pièces de l’architecte.

La Seine-Saint-Denis entraîne la danse sur les chemins poétiques, engagés et inexplorés de la création. Son festival accueille 23 chorégraphes du monde entier.

Alors que la bataille des pavillons suit son cours depuis plus de cent vingt ans à Venise, la notion de nation n’a pas fini de diviser le monde en zones rivales. Il serait temps d’en sortir.

Les œuvres sélectionnées à la 58e édition témoignent d’une mutation, et de la biennale et des frontières de l’art. Pour preuve le Lion d’or, remis à un opéra-performance créé en 2017.

Le nom de ces jardins s’écrit en italique, à l’instar des titres d’œuvres d’art. Normal : ceux-ci ont poussé dans le meilleur terreau, composé par des plasticiens, scientifiques et architectes-paysagistes conscients que les espaces verts relèvent désormais de la politique, de la philosophie et de l’urgence absolue de vivre en bonne intelligence avec la nature.

Ne lui cherchez pas de vices ! Le peintre n’en eut aucun et vécut en saint autant qu’en prodigieux artiste. À l’occasion de ses 500 ans, le Museo del Prado, à Madrid, célèbre l’Italien dont il a la chance de posséder quelques rares chefs-d’œuvre.

Dix ans après sa première exposition personnelle, le plasticien et metteur en scène Théo Mercier revient hanter le musée de la Chasse et de la Nature avec ses objets bizarres, déséquilibrés, drôlissimes. Mi-antiquités de supermarché, mi-sculptures zombies.

Critique d’art, éditeur, galeriste et collectionneur le jour, militant anarchiste et libertin la nuit... Parce que les doubles vies de Félix Fénéon (1861-1944) sont infinies, le Quai Branly, le musée de l’Orangerie et le MoMA de New York se sont associés pour rendre hommage à ce génie singulier, visionnaire à toute heure du jour et de la nuit.

Le 1er janvier dernier, le Brésil voyait Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite, accéder au pouvoir. Une élection qui préoccupe, sans pour autant l’affoler, la scène artistique locale.

À l’épicentre du design

Chantre de l’absurde, l’homme «cent têtes» autrichien investit cet été toute une flopée de musées marseillais avec ses Ferrari obèses, ses cornichons existentiels et ses furtives sculptures. De quoi nous rendre boulimiques !

C’est l’un des plus éblouissants musées français, à la fois par la richesse de ses collections et par la splendeur éclectique de son architecture. Agrandi et entièrement rénové après plus de dix années de chantier, le musée des Beaux-Arts de Dijon est à redécouvrir d’urgence. Entrée libre !