Si les nationalistes n’ont pas encore triomphé, c’est parce que nous avons la langue française
Les 100 meilleurs polars francophones
Interview Alain Mabanckou
Les 100 meilleurs polars francophones
Les 100 meilleurs polars francophones
Les 100 meilleurs polars francophones
Les 100 meilleurs polars francophones
Les 100 meilleurs polars francophones
Patrick Raynal
Journaliste, écrivain, devenu directeur de la Série noire et créateur de La Noire chez Gallimard entre 1991 et 2004, Patrick Raynal n’est pas seulement un des tout meilleurs éditeurs de fiction américaine que nous ayons eus en France. Longtemps vice-président du festival Étonnants Voyageurs, il reste attentif aux questions d’une littérature monde en français. Sang-froid lui a demandé de raconter comment il avait connu et édité Moussa Konaté, Nadine Monfils, Abasse Ndione, et toutes ces plumes de « mauvais genres » qui n’étaient jamais entrées à la Maison Blanche.
Le problème c’est l’aïoli
Polar à Aïoli Town : Philippe Carrese est (avec Michèle Courbou) celui qui a dégoupillé le premier, initiant sans le savoir ni le vouloir une vague qu’on allait appeler « polar marseillais ». C’était il y a vingt-six ans, quelques mois avant Total Khéops de Jean-Claude Izzo. Puis, il y a eu le TGV à trois heures de Paris, il y a eu le Mucem, il y a eu des vagues successives de gentrification, il y a eu Plus belle la vie. Et Marseille est restée Marseille, toujours plus belle, mais aussi aux antipodes de ces images d’Épinal qui en font la capitale du bon-vivre. Écrivain, Carrese est aussi devenu réalisateur pour la télévision. Il est de ceux qui ont remis des ingrédients « polar » dans la série Plus belle la vie. Sang-froid lui a demandé de dresser un bilan du « polar aïoli ».
Boulevard du doute
Le 27 décembre 2018, on apprenait le décès de Claude Mesplède, à l’âge de 79 ans. Ouvrier et syndicaliste aéronautique jusqu’en 1993, il était devenu un historien de toute première référence. Auteur de plusieurs ouvrages, dont le Dictionnaire des littératures policières (Joseph K., 2003, rééd. 2007), ce Toulousain fut un infatigable passeur, un défricheur inégalable, et un camarade inestimable. Sang-froid a demandé à Mouloud Akkouche, Montreuillois installé dans la même région que Mesplède depuis dix ans, de composer l’hommage que notre revue se devait de donner aux lectrices et lecteurs. Un texte où deux voix colimaçonnent…
Polars de truands
Ils sont quelques-uns, les écrivains « nés de leurs frasques », dont l’écriture s’est forgée à travers leurs actes délictueux ou criminels. Ils sont passés à l’écriture en faisant de leur existence sur le fil un formidable matériau romanesque. L’envers du « polar de flic » ?
Passions sanglantes et influences croisées
D’un côté : le polar, longtemps un « mauvais genre », une « sous-littérature ». De l’autre : la série télévisée, aujourd’hui genre narratif et industrie culturelle mainstream, mais hier considérée comme le « cinéma du pauvre ». Depuis longtemps, des auteurs de noir sont scénaristes pour le petit écran. Mais actuellement, ils sont recherchés pour écrire des saisons entières ou créer un personnage complet. Qu’en est-il de l’interdépendance entre écrit et écran ?
Les paysages d’Andrée A. Michaud
Très présente dans le classement des « 100 meilleurs polars francophones », la Québécoise Andrée A. Michaud a repris la route de ses propres décors avec la photographe Annick Sauvé. Un portfolio exclusif.
Du polar jazzy au “noir rock ” destroy
Si le roman noir est aussi le reflet de l’époque, il fut, depuis ses origines, traversé par une bande-son blues ou jazzy. Depuis quelques années pourtant, c’est essentiellement du rock qui jaillit. De Jean-Bernard Pouy à Caryl Férey, en passant par Michel Embareck, une poignée d’auteurs a enfin songé à brancher le polar sur un ampli, en flinguant au passage les vieux codes un peu désuets du genre.
Nouvelles plumes du polar francophone
Classique réinventé, féministe, politique ou rédigé en écriture inclusive, le polar est en pleine évolution, dans ses sujets comme dans sa forme. Quels auteurs incarnent la « nouvelle garde » du roman policier ?
Nouvelles plumes du polar francophone
Yasmina Khadra
Dans chaque numéro, Sang-froid interroge un auteur, afin qu’il révèle les coulisses de son travail littéraire, et des parties encore immergées de sa biographie. Pour ce Hors-Série spécial francophone, nous avons choisi d’interroger celui qui est peut-être le plus connu des auteurs méditerranéens de langue française.
Place aux femmes !
Genre littéraire très codifié, le polar a longtemps mis en avant des personnages masculins et laissé les femmes endosser le rôle de faire-valoir. Désormais, de nombreux auteurs placent le genre féminin au premier plan. Un ras-le-bol des clichés, mais pas seulement. Miroir de la société, le polar s’est naturellement inclus dans une évolution sociale qui laisse de plus en plus la parole aux femmes. Une prise de conscience féministe, encore loin d’être collective.
Roman noir, thriller, polar rural, comment s’y retrouver ?
Peut-on dire que le polar se décline en grandes familles littéraires ? Non. Car lorsqu’on interroge les auteurs, on voit bien qu’ils ne décident ni ne raisonnent en termes de catégories… Aucune case ne fait consensus ni unanimité, mais allons-y à notre tour, ce sera forcément partial, mais c’est l’exercice des classements.