L’agenda de Noël

Il est de ces rares artistes aimés par les jeunes gens de 3 à 103 ans et célébrés aux quatre coins du monde. Pour ses 85 printemps, plus de 85 dessinateurs rendent hommage, dans son musée strasbourgeois, à Tomi Ungerer, bad boy de l’illus. Entretien avec un éternel « anar », dont l’esprit vif vagabonde comme un crayon glisse sur la feuille.

À la tête de l’Opéra de Stuttgart, Eva Kleinitz prendra les rênes de l’Opéra national du Rhin en septembre 2017. Rencontre dans le Bade-Wurtemberg avec une passionnée des voix qui esquisse l’avenir de la maison alsacienne.

Dans sa nouvelle création, Célie Pauthe chemine avec Christine Angot qui adapte pour elle son roman : Un Amour impossible ou la résilience d’une fille renouant avec sa mère face à la violence de la domination masculine.

Menée par Laëtitia Pitz, la compagnie Roland furieux met la touche finale à Mevlido appelle Mevlido. Une pièce hybride pour les oreilles, inspirée d’un roman d’Antoine Volodine.

Avec Par-delà les marronniers - Revu(e), Jean-Michel Ribes écrit et met en scène Jacques Vaché, Arthur Cravan et Jacques Rigaut, ressuscitant trois figures incarnant un salutaire « rire de résistance ».

Le Maillon et le TNS célèbrent pour la dernière fois Premières, festival dédié aux jeunes metteurs en scène européens créé en 2005.

Le collectif Das Plateau, ivre de jeunesse et de fougue, s’empare d’Il faut beaucoup aimer les hommes, roman de Marie Darrieussecq. Une passion mixte et compliquée, un amour ballotté par les comptes non soldés de l’Histoire.

Le jour est arrivé, celui où Pinar Selek, écrivaine turque, accepte qu’on s’inspire de sa vie pour la porter au plateau. À La Comédie de l’Est, Chiara Villa crée Éclats d’ombre, l’épopée d’une résistante.

Cécile Backès déclenche la bande-son de notre vie dans sa création Mon Fric, pièce commandée à l’auteur David Lescot en pleine rétrospection.

Éric Lamoureux et Thierry Thieû Niang se retrouvent dans Une Douce imprudence, bulle de bienveillance entre deux cinquantenaires.

Pierre Rigal signe un cabaret hip-hop chanté et décalé pour le jeune public. Paradis Lapsus ou l’amour au XXIe siècle façon manga.

Pour les 30 ans de sa compagnie, le chorégraphe Wim Vandekeybus s’offre Speak low if you speak love..., ode à l’amour, tourmentée et charnelle.

Le Granit accueille le chorégraphe Mourad Merzouki pour deux pièces haletantes avec des danseurs brésiliens venus des favelas de Rio.

Les trois soeurs d’A-Wa chaussent leurs plus belles baskets, quittent Israël et ses paysages désertiques qui les habitent et viennent à nous avec leurs chansons traditionnelles électrisées. Oh que oui !

Pour sa nouvelle tournée, Jeanne Cherhal se présente dans le plus simple appareil : toute seule, uniquement accompagnée de son piano.