La culture tient-elle la place qu’elle mérite dans les programmes politiques à l’occasion des élections municipales ? Nous nous sommes interrogés, avant de nous adresser directement aux principaux candidats à la tête des villes de plus de 50 000 habitants du Grand-Est, une liste de questions sous le bras. À partir de leurs réponses, nous avons sélectionné quelques extraits que nous vous livrons ici.
Culture, du neuf sous le soleil ?
Elections, piège à c...ulture ?
Nique ton maire
Avec Tous Blonds à riens, les Scouts proposent leur trentième revue. Les spectateurs se pressent pour une bonne tranche de rire où alternent grosses blagues graveleuses et délicates mignardises comiques sur fond d’élections municipales.
Epik Generation
La toute jeune compagnie franco-allemande epik hotel, implantée à Strasbourg, crée au Taps Scala L’Avare : un portrait de famille en ce début de 3e millénaire. Une version contemporaine de la comédie de Molière signée de l’artiste allemand PeterLicht, à la croisée des regards.
Alceste, le clash
Dans Le Misanthrope très rock présenté par Jean-François Sivadier au Théâtre national de Strasbourg, Nicolas Bouchaud campe un formidable Alceste, pourfendeur des conventions courtisanes et des hypocrites. Des alexandrins de Molière au punk des Clash, interview.
L’exil et le royaume
Après Ce matin la neige autour de l’évacuation des Alsaciens en 1939, la compagnie strasbourgeoise Actémobazar emmenée par Delphine Crubézy présente Alice pour le moment, monologue polyphonique pour une comédienne et un ange.
Heureux qui comme Erasme
Avec Le Voyage d’Érasme, le comédien strasbourgeois Jean-Marc Eder ressuscite la pensée du prince des humanistes tout en s’inter- rogeant sur ses résonances avec notre monde contemporain.
A l’est d’eden
Après sa comédie brechtienne, Guy Pierre Couleau change une nouvelle fois de registre en montant la première tragédie américaine : Désir sous les ormes d’Eugene O’Neill. Une plongée dans l’Amérique profonde du milieu du XIXe siècle où l’argent et le pouvoir dominent déjà les relations entre les êtres.
La face cachée des choses
Chorégraphe du réel se saisissant de matières documentaires et de témoignages, Rachid Ouramdane explore le champ social dans ses faces les plus sombres. À découvrir en mars, ses visions du sort des déplacés climatiques (Sfumato) et de la violence répressive des forces de l’ordre (POLICES !).
Quand la ville dort
Pour son second programme à l’Opéra intitulé Paris – New York – Paris, le Ballet de Lorraine remonte le fil de l’histoire de la danse en présentant, notamment, la reconstitution d’un des premiers happenings du genre. Se succèdent ainsi Francis Picabia, Erik Satie, Merce Cunningham et le jeune Noé Soulier.
L’avenir dans les astres
Les Étoiles de demain, prometteurs espoirs du Ballet de l’Opéra national de Paris, sont sur le devant de la scène. Avec une virtuosité technique et une fraîcheur vivifiante, ils déploient l’éventail de la danse, du répertoire classique aux chorégraphes contemporains.
Rongé par les mythes
Temps fort de la saison du TJP, Les Giboulées mettent en lumière la pratique actuelle de la marionnette et de la manipulation d’objets. Présentation d’une manifestation aujourd’hui sous-titrée Biennale internationale Corps-Objet-Image et focus sur Manto, création d’Uta Gebert qui, comme d’autres spectacles de cette édition, revisite un mythe ancien.
Y’a d’la joie
Dans son dernier opus Beau Repaire, Jacques Higelin livre la quintessence de son art, entre profondeur et folie douce. En douze titres solaires, il célèbre la vie et la liberté, comme on respire avec sérénité la douceur d’un printemps.
Alice délices
Dans le cadre du festival Les femmes s’en mêlent, Alice Lewis branchera synthés et boîtes à rythme pour distiller ses chansons électroniques inspirées par les arts plastiques. Interview avec une « bavarde » qui sait être concise.
La nuit du chanteur
Bertrand Betsch, artiste « autiste » exprimant sa difficulté à être au monde dans des couplets entonnés de sa voix brisée, tend la main pour nous attirer dans les profondeurs noc- turnes. La nuit lui appartient.
Dark Wave
Avec des pages de Gruber, Satie, Herrmann et Chostakovitch, le directeur musical de l’OPS Marko Letonja a composé un programme où se déploie une dramaturgie noire.