Il n’est guère d’exposition consacrée à la peinture suisse ou française de la fin du XIXe ou de la première moitié du XXe siècle, dont le commissaire ne frappe à la porte de Monique Barbier-Mueller pour solliciter quelque prêt important. S’il sait s’y prendre et qu’il n’abuse pas, il part rarement les mains vides. Car cette héritière d’une des plus importantes collections d’art moderne, réunie par son père, Josef Mueller, de Soleure, sait qu’elle n’est que la dépositaire provisoire de chefs-d’œuvre appartenant au patrimoine de l’humanité. Mais derrière la gardienne respectueuse du temple, fidèle à l’attachement familial à l’art, se cache une personnalité des plus originales et qui a su tracer sa propre voie, sans souci exagéré des conventions. Sans rien renier d’une tradition qui l’a formée, elle a bâti sa propre collection, qui assume résolument les ruptures du monde contemporain. Une réussite qui ne lui a pas fait perdre le sens de l’humour.
Entretien Monique Barbier-Mueller
Monique Barbier-Mueller, l’ordre et l’aventure
Richard Artschwager, l’art comme contexte de la perception
Un an après la disparition de l’artiste américain, le Nouveau Musée National de Monaco présente la quatrième étape de la rétrospective itinérante de son oeuvre
Already made, already gone
À Genève, le Mamco inaugure l’année 2014 par un hommage, quelque peu paradoxal, à l’un de ces artistes qui, comme Sarkis, John Armleder ou Claude Rutault, accompagnèrent sur les fonts baptismaux le nouveau musée, il y a maintenant vingt ans tout juste.
Les métamorphoses de Meret Oppenheim
Après le Kunstforum de Vienne et le Gropius-Bau de Berlin, c’est au Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut de Lille métropole (tel est, hélas ! son titre officiel) d’accueillir la rétrospective organisée pour le centième anniversaire de Meret Oppenheim (1913-1985). La Suisse ne s’est associée à cet hommage que par le biais de Pro Helvetia et par des prêts. Beaucoup d’entre eux proviennent de Berne, où sont déposées de nombreuses œuvres ainsi que les archives de l’artiste.
Le Maxxi de Rome et sa collection
«Non basta ricordare» – «Rappeler ne suffit pas»: au Musée National des Arts du XXIe siècle, la première exposition du nouveau directeur artistique Hou Hanru.
Ça bouge au pays de l’art brut et ça recentre...
La Collection de l’Art Brut de Lausanne, premier centre historique du genre, propose une exposition temporaire intitulée «Véhicules». Les engins comme les enjeux sont au cœur de cette première édition des «Biennales de l’Art Brut».
Aux sources de l’expressionnisme en Allemagne et en France
L’exposition du Kunsthaus de Zurich fait la lumière sur la genèse de l’expressionnisme et étudie l’importance des échanges entre les avant-gardes française et allemande.
James Ensor, bas les masques !
Le Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers possède la plus importante collection d’œuvres de James Ensor. Profitant de sa fermeture pour travaux et du prêt de pièces majeures, le Kunstmuseum de Bâle consacre à l’artiste belge une grande rétrospective.
Naître sur la mer
Odilon Redon, maître de la génération symboliste, a peint l’irréel, le rêve et souvent le cauchemar. Mais son œuvre s’impose paradoxalement par sa douceur et sa sérénité.
Dans le sillage de Cléopâtre, de Guenièvre et d’Ophélie...
Chevelure flamboyante, peau laiteuse, les égéries des peintres de l’époque victorienne envahirent, à la fin du XIXe siècle, les salons londoniens de leur grâce diaphane. Longtemps méprisés, ces portraits de créatures vénéneuses ou éthérées font l’objet, depuis peu, d’une réhabilitation salutaire. Il était temps...
Goya-Beethoven, deux génies à l’unisson
Ces contemporains ne se rencontreront jamais, mais que de similitudes dans leur trajectoire, leurs idéaux, leurs épreuves... le parallélisme est frappant ! Aperçu avec, pour toile fond, l’histoire européenne.
Le Cardinal Oliviero Carafa, un prince des arts de la Renaissance entre Rome et Naples
Le cardinal Oliviero Carafa fut une figure centrale de la Rome des Borgia et de Jules II. Le plus puissant des cardinaux à la fin du XVe siècle, protecteur des humanistes, il pratiqua un mécénat démonstratif et original, centré sur le retour à l’antique et la célébration de ses vertus chrétiennes, introduisant dans la cité papale des artistes novateurs tels que Bramante ou Filippino Lippi.
L’esprit d’Edouard et de Marguerite Naville
En marge de l'exposition "Corps et esprits. Regards croisées sur la Méditerranée antique."