Sur la pensée du sujet : Du sentiment de soi-même au système de la liberté dans la philosophie de Fichte
Le Sujet
C’est Moi la science
Ni objectivisme, ni subjectivisme : pour un rationalisme vivant
Le titre de ce texte peut être décomposé en deux parties. La première partie du titre exprime un double refus, la deuxième partie désigne ce qui émerge de ce double refus. Etudions tout d'abord la première partie du titre: ni objectivisme, ni subjectivisme.
Que sais-je ?
La question "Que sais-je?" n'est pas de celle qu'on peut traduire sous forme de quelques problèmes à traiter. Elle semble devoir mettre en suspens toute forme de réécriture d'elle-même puisque toute réécriture suppose une grammaire de traduction qui est elle-même un savoir.
La chair phénoménologique-scientifique de la vie
Derrière tous les discours et les pratiques qui tapissent notre culture se cache peut-être un seul objet, la Vie. S'il est vrai que toutes les investigations de l'homme pour se comprendre sont toujours et nécessairement celles de 1' homme vivant, c'est bien la vie qui y est constamment à l’œuvre, au revers de ses prospections et interrogations.
Le sujet du pouvoir et le pouvoir du sujet chez Machiavel et La Boétie
Machiavel et La Boétie s'interrogent, au cours de la Renaissance, sur la nature du fait politique, plus précisément sur le rapport entre le détenteur unique du pouvoir (le "prince" pour le secrétaire florentin; l'"Un" innommable ou le Tyran pour le jeune juriste français) et le sujet (le "peuple") qui, en assurant la réception de toute forme de pouvoir, en garantit ipso facto le bon fonctionnement et le maintien.