C’est une salle replète qui a accueilli, le 21 février dernier, Miossec au Grand Théâtre de Tours. Il entre sur scène chapeauté et entièrement vêtu de noir. Dans ce décor néo-classique flamboyant, il détonne. Sa présence transformerait presque ce temple de l’opéra et de la musique savante en salle subversive. Son chapeau baissé nous laisse entrevoir peu de ses traits. Cette seconde peau vestimentaire, qui le dissimule, ne le rend pas distant ou mystérieux. On sent, au contraire, une certaine pudeur. Voire de la timidité dans son regard adolescent. Des admiratrices l’acclament du balcon, et, dandy, il fait mine de ne rien entendre et entame son premier morceau. Commence alors un tourbillon musical grandiose.
Le jardin de pierre
Miossec à l’opéra
Le jardin de pierre
Faire découvrir l’univers d’une BD sans en dévoiler l’histoire ni les principaux personnages, c’est l’exercice auquel se sont amusés l’illustrateur Jean-Pascal Jauzenque et le jeune scénariste Félix David et qui sera prochainement présenté au public. C’est l’histoire aussi d’une rencontre artistique et humaine entre deux artistes qu’une génération sépare.
Zenzile, une symphonie Berlinoise
Avant la venue de Zenzile au Temps Machine le 17 Avril, nous avons rencontré Raggy, musicien du groupe culte angevin. Il revient sur la naissance de Berlin, ciné-concert d’une rare intensité live, et sur l’art d’agencer musique et images ensemble.
L’insurrection poétique souffle en mars à Tours
Quinze jours et 15 nuits seront consacrés en mars à la Poésie à Tours dans une programmation foisonnante. En 2015, le Printemps des Poètes a pour thème « L’Insurrection poétique ».
Traversées, lignes et mouvements urbains
Juste au lieu de se fondre, un projet inspiré par l’espace urbain, fait se rencontrer danse et cinéma à Tours.
Au Nord / Journée blanches
Au Nord /Journées blanches propose et questionne notre expérience de la vile, sous la forme d’un ciné-concert expérimental. Sous couvert de ce nom énigmatique sont interrogées les zones péri-urbaines, les en dehors des viles que nous habitons et dont nous ne connaissons pratiquement rien. Rencontre avec Brice et Damien, les deux auteurs de cette création tourangelle.
Mauvais genre, le retour !
Déjà 9 ans que Gary Constant et son équipe se décarcassent pour nous donner toutes les bonnes raisons de rester à Tours en période pas cale. Le festival Mauvais Genre, contre vents et marées, s’est fait une vraie réputation dans le milieu du cinéma au fil des ans et on espère le retrouver encore longtemps, puisqu’il signe là une des cartes culturelles fortes de la Vile. On aime la programmation, bien sûr, l’ambiance, souvent torride, et tous les événements qui gravitent autour. Petit panorama apéritif.