Disparue le 8 août dernier, la cantatrice américaine laisse le souvenir d’une phénoménale bête de scène qui, partie des emplois de soprano aigus et vocalisants, termina sa carrière dans ceux de contralto.
Bejun Mehta
1922-2013, Regina Resnik
Bejun Mehta
La reprise de Written on Skin de George Benjamin, qu’il avait créé en 2012 au Festival d’Aix-en-Provence, se fera sans lui à l’Opéra-Comique, à partir du 16 novembre. Le contre-ténor américain se consacre à d’autres projets, de ses débuts de chef d’orchestre à son troisième récital discographique chez Harmonia Mundi, Che Puro Ciel, qui sort ce mois-ci, sous la direction de René Jacobs. Sans oublier une mini-tournée de concerts avec l’Akademie für Alte Musik Berlin, qui fera étape à Versailles, le 30 novembre.
Roger Soyer
Alors qu’il vient de souffler ses 74 bougies, l’un des plus fameux Don Giovanni des années 1970, désormais retiré des scènes, a reçu Opéra Magazine pour évoquer les grandes étapes de sa carrière.
Jacques Mercier
À partir du 22 novembre, le directeur musical de l’Orchestre National de Lorraine, dont on sait les affinités avec l’opéra français du XIXe siècle, est au pupitre du chef-d’œuvre de Delibes à l’Opéra-Théâtre.
Christophe Combarieu
Le 18 novembre, José van Dam est le premier invité d’une nouvelle série de récitals prestigieux au cœur de Paris
Tito Gobbi, chanteur-acteur de génie
Né en 1913, disparu en 1984, le baryton italien aurait eu cent ans, le 24 octobre dernier. À l’instar de Maria Callas, dont il fut souvent le partenaire dans de fameuses intégrales discographiques, il joua un rôle essentiel dans l’aggiornamento de l’opéra, au cours des années 1950-1960. Mettant constamment le son au service de l’intention dramatique, quitte à en sacrifier la beauté, ce n’est pas un hasard si Walter Legge, le célèbre producteur d’EMI, le surnomma « The Acting Voice ».
La Monnaie, théâtre de création
Au moment où commence son deuxième mandat de directeur général du théâtre bruxellois, Peter de Caluwe dresse l’état des lieux de l’une des scènes européennes les plus innovantes, tant en termes de répertoire que de dramaturgie et scénographie. Malgré les restrictions budgétaires, il réussit encore, cette saison, à proposer une programmation aussi variée qu’alléchante, dont le prochain temps fort sera Hamlet d’Ambroise Thomas, le 3 décembre, dirigé par Marc Minkowski et mis en scène par Olivier Py, avec Stéphane Degout dans le rôle-titre.
Une rentrée sous le signe de Py
En lui confiant les deux premières nouvelles productions de sa saison 2013-2014, l’Opéra National de Paris mettait une énorme pression sur les épaules d’Olivier Py. Applaudi à l’issue d’Alceste au Palais Garnier, copieusement hué le soir de la première d’Aida à la Bastille, le metteur en scène a tout accueilli avec le sourire. Soulignant parfois sa démonstration jusqu’à basculer dans le superflu, le déjà-vu, voire le ridicule, il n’en a pas moins relevé avec autant d’intelligence que de flamboyance le double défi qu’on lui proposait.