Récemment couronnée «Artiste de l’Année» aux International Classical Music Awards (ICMA), la soprano lettone vient tout juste de terminer, au Staatsoper de Hambourg, une série de représentations de Norma, opéra dont elle est devenue l’une des titulaires les plus recherchées aujourd’hui. Poursuivant sa conquête des grandes héroïnes de Bellini, elle chantera sa première Imogene d’Il pirata, à Dortmund, le 17 mai. Dans l’intervalle, elle aura publié son deuxième récital discographique pour Prima Classic, le label qu’elle a fondé. Intitulé Elle, l’album réunit un bouquet d’airs d’opéras français, de Gounod à Debussy, en passant par Bizet et Massenet.
Marina Rebeka
Marina Rebeka
Thierry Escaich
Après Claude, en 2013, c’est à nouveau l’Opéra de Lyon qui accueille, à partir du 2 mai, le nouvel opus lyrique du compositeur et organiste français, sur un livret d’Atiq Rahimi : Shirine, une histoire d’amours contrariées, inspirée d’un poème persan du XIIe siècle.
Antoine Palloc
Un pianiste accompagnateur recherché
Marie Oppert
En ce début de printemps, la jeune soprano française, particulièrement remarquée dans Les Parapluies de Cherbourg, au Châtelet, puis dans Peau d’âne, au Théâtre Marigny, sort son premier album en solo, chez Warner Classics, baptisé Enchantée.
Rouen répète Serse
Le 6 mars, Opéra Magazine a suivi les premières répétitions d’un des spectacles les plus alléchants de ce printemps 2020 : Serse de Haendel, dans une production de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, sous la baguette de David Bates, avec une distribution emmenée par deux magnifiques sopranos, Emöke Barath et Mari Eriksmoen, et le contre-ténor vedette Jakub Jozef Orlinski. Dommage que l'étincelante Emily D'Angelo ait déclaré forfait en Serse, pour cause de coronavirus. Elle sera remplacée par un contre-ténor, John Holiday.
Mirella Freni
Disparue le 9 février dernier, la soprano italienne occupait une place à part dans le cœur des mélomanes. Pas diva pour deux sous, elle s’imposait par un charme et une simplicité qui touchaient immédiatement. Interprète idéale des « petites femmes » de Puccini, à commencer par cette Mimi de La Bohème dans laquelle elle n’a jamais été surpassée, elle a également marqué d’une empreinte indélébile des rôles tels que Susanna dans Le nozze di Figaro, Desdemona dans Otello, Suzel dans L’amico Fritz, Marguerite dans Faust ou Tatiana dans Eugène Onéguine. En complément du grand dossier qu’Opéra Magazine lui avait consacré, dans son numéro 105 d’avril 2015, à l’occasion de son 80e anniversaire, comprenant notamment une discographie complète, nous avons demandé à Jean Cabourg d’analyser les spécificités de cette voix unique, avant de laisser la parole à Mirella Freni elle-même, à travers des extraits d’interviews accordées au fil de sa carrière.
Bostridge fête Beethoven
Célébrant le 250e anniversaire de la naissance du compositeur, le ténor britannique livre un récital aussi inhabituel que fascinant.