Égypte des pharaons

L’exposition Ramsès & l’or des pharaons à la Grande Halle de La Villette présente une collection excep- tionnelle sur la plus fastueuse période de l’empire égyptien, avec le sarcophage de Ramsès II.

Dans l’océan des 105 000 musées du globe recensés aujourd’hui selon l’UNESCO, 16 propositions en forme de miscellanées et de coups de cœur voyageurs, dédiés aux bonheurs culturels, archéologiques, artistiques, techniques, historiques ou poétiques offerts par la richesse et la diversité des musées de nos vastes mondes. Voyager vers ces îles, attendues ou inattendues, existantes ou futures, parfois, est (toujours) une pure rencontre avec le génie d’un lieu et d’un pays.

Gardiens tutélaires de l’Egypte, les monuments pharaoniques veillent toujours sur la verdoyante vallée du Nil. Une invitation à l’aventure pour tous les Indiana Jones du XXIe siècle.

Stratégiquement située sur le Nil, la ville du Caire compte parmi les villes les plus peuplées du monde avec près de 21 millions d’habitants. Malgré son gigantisme, la capitale égyptienne cultive une ambiance populaire et le charme de ses petits quartiers.

Au centre de l’Égypte, sur la rive droite du Nil, Louxor concentre le plus grand nombre de monuments antiques du pays. Incontournable, l’ancienne capitale est devenue la porte d’entrée pour découvrir les splendeurs de la civilisation pharaonique.

Située sur la rive occidentale du Nil, tout près de Louxor, la célèbre vallée des Rois recèle plus de soixante tombes de pharaons, reines, nobles et serviteurs thébains au cœur d’une faille aride de la chaîne libyque. Un voyage en montgolfière permet de survoler ce royaume des morts avant de plonger dans les entrailles de la terre.

Autrefois réservé aux princes et aux pachas, le Dahabieh est un bateau traditionnel de charme à deux voiles, idéal pour naviguer sur le Nil. De Louxor à Assouan, il permet de découvrir les plus beaux sites de l’Égypte antique, tels les temples d’Edfou et de Kôm Ombo.

Assouan, la « fille du soleil » pour les Romains, marque l’entrée de l’Égypte du sud à la pointe du lac Nasser. Paisible, la ville cachée au cœur des dunes est le point de départ pour explorer Abu Simbel, le joyau de Ramsès II, à l’origine de la notion de « patrimoine mondial de l’Humanité ».

Extravagante, utopique, impensable, l’idée seule autrefois pouvait décourager les plus hardis : puisqu’aucune voie d’eau ne relie la Loire à Paris, on va en créer une. À coups de pioche et de calculs de débit des eaux. Les collines ? On les franchira par des échelles d’écluses. Le fleuve sauvage et ses redoutables tourbillons ? On le franchira sur un pont-canal.

Rouen occupe un lieu absolu : impérieux, complet, souverain. Pour s’en convaincre, le visiteur doit y faire son entrée par la voie ferrée et, le nez plaqué à la fenêtre, guetter le moment de franchissement par le train du viaduc d’Eauplet, qui précède de peu l’arrivée dans la tranchée de la gare Rive Droite. Là, dans l’échancrure de paysage que lui offre la Seine argentée, il embrasse d’un seul coup d’œil la cité dans sa totalité, à la courbe du fleuve, lovée contre les collines environnantes, ramassée autour de l’orgueilleuse flèche de fonte verte de sa cathédrale.