Stanislas de Barbeyrac

Stanislas de Barbeyrac

par Michel Parouty

En l’espace d’un an, la carrière du jeune ténor français a pris l’envergure internationale espérée par tous ceux qui le suivaient depuis ses débuts : Die Zauberflöte au Festival d’Aix-en-Provence, Salome au Theatro Municipal de Sao Paulo, Idomeneo au Covent Garden de Londres, Davide penitente dans le cadre de la « Semaine Mozart » de Salzbourg... Il est aujourd’hui à l’affiche de l’Opéra National de Paris, d’abord en Lyonnel dans Le Roi Arthus, à la Bastille, jusqu’au 14 juin, puis dans le rôle central d’Admète dans Alceste, au Palais Garnier, du 16 juin au 15 juillet.

Jérôme Deschamps

par Michel Parouty

Le directeur de la Salle Favart quitte ses fonctions à la fi n de cette saison 2014- 2015, en mettant lui-même en scène Les Mousquetaires au couvent. Retour sur un parcours sans faute, qui a redonné à l’établissement son lustre d’antan.

Les Mousquetaires à l’assaut de l’Opéra-Comique

par Gérard Condé

Tantôt sous-titrés « opéra-comique », tantôt « opérette », Les Mousquetaires au couvent n’ont plus été joués Salle Favart depuis 1992. Créé aux Bouffes-Parisiens, en 1880, l’unique ouvrage de Louis Varney passé à la postérité reprend, à partir du 13 juin, le chemin de l’Opéra-Comique, avec le soutien du Palazzetto Bru Zane- Centre de musique romantique française, et en coproduction avec l’Opéra de Toulon et celui de Lausanne, où la mise en scène de Jérôme Deschamps a été présentée en décembre 2013.

Hélène chante l’amour au Châtelet

par Mehdi Mahdavi

À partir du 2 juin, pour clore en beauté une saison 2014-2015 jalonnée de triomphes, Jean-Luc Choplin propose La Belle Hélène, l’un des chefs-d’oeuvre d’Offenbach les plus appréciés du public. Sur le papier, tous les ingrédients du succès sont réunis : le duo Pierrick Sorin/Giorgio Barberio Corsetti pour la partie visuelle, un chef riche de promesses, et une distribution de haut vol. Du 4 au 6 mai, Mehdi Mahdavi a suivi pour Opéra Magazine les premières répétitions, ainsi que le travail dans les ateliers de costumes et d’accessoires.

Naples au temps des castrats

par Bruno Villien

Jusqu’au 4 juillet, le festival organisé, comme chaque été, au château de Versailles rendra hommage à l’âge d’or des castrats, avec notamment, dans le cadre unique de l’Opéra Royal, des représentations de Serse de Haendel, Catone in Utica de Vinci, ainsi qu’un récital du contre-ténor Franco Fagioli, dédié au légendaire Caffarelli. L’occasion de parcourir les hauts lieux de la musique à Naples, ville qui, au XVIIIe siècle, fut à la fois le principal centre de formation des castrats et le berceau de cette école napolitaine de l’opéra, dont l’influence allait s’étendre à toute l’Europe jusqu’aux premières décennies du XIXe siècle.

Rameau le bienheureux

par Michel Parouty

2014, où l’on commémorait le 250e anniversaire de sa disparition, a été une année faste pour le compositeur dijonnais. Le soufflé ne retombe pas en 2015, avec une nouvelle production de Dardanus, à Bordeaux et Versailles, appelée à faire date, tant sur le plan visuel que vocal.

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