Contribution à une (re)politisation du champ de l’art
Soulèvements / Révolutions
Des écoles d’art et design en lutte
Chronique de l’occupation d’une école hypocrite
Retour sur les campements étudiants “Palestine ”
À la recherche d’une vraie intersectionnalité
Pour Gaza, contre l’antisémitisme, autrement
Fragiles propositions vers une gauche d’émancipation internationaliste
Anita Molinero en 15 000 signes
Anita Molinero est une artiste bien connue du milieu de l’art mais pas de la revue Multitudes. Cette lacune devait être comblée. Car des affinités existent entre les efforts de Multitudes pour fabriquer de la pensée avec ce que nous savons et ceux de l’artiste pour fabriquer de l’art avec ce que nous avons.
Deux controverses
Notre point de départ ce sont deux controverses. La première a eu lieu autour de l’exposition Soulèvements. La polémique se déploie autour de la photo de Gilles Caron qui illustre l’affiche et la couverture du catalogue de l’exposition organisée par Didi‐Huberman. Un petit essai d’Antonio Negri, dans le même catalogue, nous conduit à une deuxième controverse, non plus sur la hiérarchie qu’il faudrait observer entre la révolte spontanée et la révolution organisée, mais entre pouvoirs constitués et pouvoir constituant. Ces polémiques nous ramènent à des énigmes du politique : aux dérives autoritaires de gouvernements dits « progressistes » tout autant qu’aux paradoxes nouveaux liés aux tentatives insurrectionnelles de la nouvelle extrême droite. Comment fait‐on pour mobiliser les énergies radicalement démocratiques qui nous manquent aujourd’hui face à la montée quasi inexorable de la nouvelle droite?
Par-delà vitalisme et historicisme
Sur une ambiguïté constitutive du « pouvoir constituant » d’Antonio Negri
La foule en deuil
Symbole et soulèvement
Faire des images, faire de la révolte
La force politique des expressions visuelles des sujets amazoniens
L’écofrontiérisme
Ou comment l’extrême-droite recadre l’Anthropocène
Que comprend-on de ce que “comprend ” ChatGPT ?
Les grands modèles de langue de l’IA générative d’aujourd’ hui signent‐ils « l’émergence » de « facultés de raisonnement » ?
De quoi l’IA générative est-elle le nom ?
L’ intelligence artificielle (IA) est‐elle un pro‐ gramme de recherche scientifique ? Un simple échafaudage technologique des multinationales du numérique ? Une idéologie transhumaniste à la Raymond Kurzweil, d’origine américaine, reprise sans beaucoup de nuances en France par Lau‐ rent Alexandre? Ou tout simplement une réalité industrielle et productive d’ores et déjà effective ?