Quelle leçon tirer de l’affaire des sous‐marins, au cours de laquelle la France s’est fait rabattre son caquet? Peut‐il en sortir quelque chose de bon, et pour qui ?
Planétarités
Fachoda sur Pacifique ou la risée des sous‐marins
Récit d’une grève de la faim
Le 24 mai 2021, environ 470 militants de l’Union des sans‐papiers pour la régularisation (USPR) occupant trois sites bruxellois – l’église du Bégui‐ nage, l’Université libre de Bruxelles et la Vrije Universiteit Brussel – enta‐ ment une grève de la faim. Ces hommes et ces femmes, qui vivent et tra‐ vaillent en Belgique depuis de nombreuses années, espèrent ainsi attirer l’attention de l’opinion publique sur leur condition et constituer un rap‐ port de force favorable au renversement de la politique qui les condamne à la clandestinité. Au départ, les occupants portent la revendication histo‐ rique du mouvement des sans‐papiers en Belgique : l’instauration de cri‐ tères clairs et permanents de régularisation (à l’image de ce qui est prévu dans la circulaire Valls de 2012 en France) et la mise en place d’une com‐ mission indépendante chargée de l’examen de ces demandes.
L’Allemagne vers une coalition “feux tricolores ”
Qui aurait deviné deux mois avant les élections législatives allemandes du 26 septembre dernier que l’hégémonie chrétienne‐démocrate, incarnée pen‐ dant 16 ans par la chancelière Angela Merkel, allait s’effondrer ? Qui aurait pu dire que le vice‐chancelier et ministre des finances sortant, Olaf Scholz, dont le parti, le SPD, était encore à 14% dans les sondages en juillet, allait être le grand gagnant des élections ? Qui pouvait imaginer que l’Allemagne se dirigerait vers une coalition innovante à trois, dite « feux tricolores », ou rouge‐vert‐jaune, entre les sociaux‐démocrates du SPD, les écologistes et les libéraux du FDP avec Olaf Scholz comme futur chancelier ?
Bruno Latour
Politiques de Gaïa
Pour une gouvernance planétaire
« Nouvel ordre du monde »
La vie est une manifestation planétaire
Gaïa en chiffres
Ou la dialectique du bioespace et de l’écoespace
Les communs négatifs planétaires
Si les réflexions sur l’Anthropocène renvoient à de nouveaux découpages « spatiaux », d’autres courants, centrés sur les notions d’effondrement ou sur le risque d’extinction, renvoient quant à eux à des logiques temporelles. Entre l’attracteur Terrestre dû à Bruno Latour1 et le retissage contemporain de notions telles que « le temps de la fin2 » ou l’idée qu’il serait « trop tard » pour agir, il semble que les coordonnées en fonction desquelles l’avenir est pensé, selon l’une ou l’autre perspective, soient bel et bien orthogonales. Pour‐ tant, un autre attracteur a également fait son apparition au cours des dernières années, venant compliquer ce tableau. Des auteurs aussi différents que Dipesh Chakrabarty, Benja‐ min Bratton ou encore Lukas Likavčan insistent aujourd’hui sur la dimension spécifique‐ ment « planétaire » des problèmes rencontrés.
Question à la planétarité apeurée
La planétarité, qu’elle soit pensée par Benjamin Bratton ou Dipesh Chakrabarty, se trouve toujours en position d’être inspirée par la peur. Nos milieux de vie vont être saccagés, nous dit‐ on de toutes parts. Notre planète va devenir inhabitable. Avec mon indéfectible optimisme, je pense que les choses ne se passent pas seulement comme on nous le raconte, sous l’égide de la peur, de l’angoisse et de l’impuissance, et que nous sommes tous peu ou prou en recherche de nouvelles relations au climat, à la terre, à l’air. Quoi qu’on en dise, nous subissons moins et nous nous interrogeons plus, et chez certains l’interrogation prend parfois la forme de l’exaspération.
Lettre sur la planétarité vue depuis ma fenêtre
Les Terrestres ont besoin d’Extraterrestres
Intro : et si les poulpes étaient nos extraterrestres ?
Empire, Race, Climat
Propositions sur le Sécularocène
La planète est‐elle un complot ?
Complots environnementaux