Le tournant aura été négocié dès avant la présidentielle de 2007. Pour l’emporter après les douze années de pouvoir de la droite qui avaient lessivé l’attente de son électorat traditionnel, Nicolas Sarkozy devait “trianguler”, comme disent les spin doctors : aller chercher l’adversaire sur son terrain, reprendre ses arguments pour capter ses électeurs.
Cette UMP qui penche vers la droite
Les prémices de l’identité nationale
Rebondir vers l’extrême droite
Juillet 2010. L’Elysée n’arrive pas à étouffer l’un des scandales les plus marquant du quinquennat, l’affaire Woerth-Bettencourt. C’est une première pour Nicolas Sarkozy qui jusque là avait toujours réussi à maîtriser l’agenda médiatique.
Patrick Buisson
Patrick Buisson est un peu à Nicolas Sarkozy ce que Jacques Pilhan était à François Mitterrand, le conseiller dans l’ombre, le taiseux.
Claude Guéant
Le porte-drapeau
Thierry Mariani
Le ministre qui a « ouvert la boîte de Pandore »
Guillaume Peltier
Le bébé Buisson
Maxime Tandonnet
Maxime Tandonnet, la plume trempée dans l’extrême droite
Précis de décomposition de la droite
La tactique du président-candidat était pourtant claire : on courtise l’extrême droite avant le premier tour pour éviter le « 21-Avril à l’envers » et entre les deux tours, on corriger la trajectoire vers le centre, pour rallier ceux qui hésiteraient entre Sarkozy et Hollande.