Furiosa de George Miller

Paul, champion de tir, arrive aux Jeux de Paris plus concentré que jamais. Il partage sa chambre avec Jacob, nageur venu pour des raisons bien différentes. Cette comédie aussi drôle que pertinente brille par ses interprètes et par un ton des plus singuliers.

Patron convaincu de fraude fiscale, Daniel est envoyé en maison d’arrêt, où s’ouvre à lui un monde inconnu. Combinaison maladroite de comédie à punchlines, de drame carcéral et de fable œcuménique, le premier long métrage de G. Boutboul échoue sur toute la ligne.

Quatre personnages se retrouvent dans un restaurant isolé. Mais leurs interprètes respectifs rechignent à jouer leurs scènes. Sous couvert d’une satire du monde du cinéma, un Dupieux souvent très drôle, parfois vertigineux, et comme toujours teinté d’inquiétude.

Une Morsure plaisante, parfois savoureuse et intrigante, mais parfois indolore et lassante. Ce drame de l’adolescence, bien ancré historiquement, souffre d’un fond trop politique et d’une forme qui n’a pas vraiment élucidé son rapport au mysticisme.

Dans un village du nord-est de l’Inde, de jeunes gens disparaissent. La peur s’installe, tandis que le pasteur prophétise quarante jours de ténèbres... Visuellement somptueux, ce film envoûtant relate avec finesse le basculement tragique d’une communauté.

Sur un scénario pourtant original - les sciences occultes et les sorcières qui la pratiquent - S. Belktibia tire un film convenu. Cette énième peinture de la banlieue, dans ses errements, et de la femme, dans ses audaces, nous perd malgré la présence de G. Farahani.

Après plus de 35 ans de vie commune, Henri et Thom s’aiment, mais ne savent plus comment vivre ensemble... D. Lambert signe une chronique douce- amère sur la retraite et le vieillissement, dans laquelle les idées audacieuses se heurtent hélas aux clichés.

Dans les Ardennes, l’amitié de trois ados résistera-t-elle aux embrouilles du grand-frère - et de la vie ? Un premier long métrage qui saisit avec délicatesse l’énergie de l’adolescence, mais se perd dans les méandres d’une intrigue à suspense un peu compliquée.

Derrière un titre déplorable se cache une agréable comédie, de facture conventionnelle certes, mais qui se propose d’appréhender la maladie d’Alzheimer comme vecteur d’émancipations personnelles et de réconciliations familiales.