Capturé en Afghanistan par des soldats américains, Mohammed se retrouve par le jeu des circonstances dans une forêt enneigée de Pologne. Traqué, il tente de survivre. Plusieurs scènes sublimes s’imposent malgré la linéarité radicale du récit qui bride le film.
Essential Killing
Essential Killing de Jerzy Skolimowski
Morning Glory de Roger Michell
À New York, une jeune productrice tente de se faire une place dans le monde de la télévision. Le réalisateur de Coup de foudre à Notting Hill et la scénariste du Diable s’habille en Prada signent une comédie au joli casting, plaisante mais sans surprises.
La Nostra vita de Daniele Luchetti
Frappé soudainement dans son bonheur quotidien, un jeune père de famille en vient à justifier de se conduire en salaud. En jouant (trop ?) sur la proximité avec son personnage, le cinéaste signe ici une fine et juste étude de moeurs.
Numéro quatre (I Am Number Four) de D.J. Caruso
Un jeune extra-terrestre se réfugie dans l’Ohio pour échapper aux méchants qui ont envahi sa planète. Si la mise en scène fonctionne, le scénario pèche par une accumulation de clichés et un manque de fantaisie qui nuisent au rythme du récit.
Les Aventures de Philibert Capitaine Puceau de Sylvain Fusée
Réalisé par un expert en recréation, ayant fait ses armes chez les Guignols et à Groland, Philibert est un hommage fidèle et soigné aux films de cape et d’épée, où le décalage intervient de manière assez maligne et souvent très efficace.
Pina de Wim Wenders
Un hommage au travail de Pina Bausch réalisé en 3D : le projet était inattendu. Mais, par une utilisation pertinente du relief, couplée à une approche très humble, Wenders parvient à transposer la danse au cinéma en en préservant toute la force émotionnelle.
Titeuf, le film de Zep
Attention à vos slips ! Titeuf et sa bande de copains débarquent au cinéma et nous en font voir de toutes les couleurs. Zep réussit le pari du grand écran avec cette adaptation perspicace et très familiale de son petit héros de bande dessinée.
L’Autobiographie de Nicolae Ceausescu de Andrei Ujica
Privilégiant les moments où l’homme ne se sait pas encore filmé ou croit qu’il ne l’est plus, Andrei Ujica compile en 3h toutes les images existantes de Nicolae Ceausescu, jusqu’à celle, ultime, de son cadavre. Il forme ainsi un fascinant document réflexif.
Mr. Nice de Bernard Rose
L’itinéraire rocambolesque du dealer de haschich le plus débonnaire et prospère de l’histoire. Entre le Londres psychédélique des années soixante, Kaboul et New York, l’homme nous fait voir du pays et partager son “trip”. Sympathique, assurément.
Mon père est femme de ménage de Saphia Azzeddine
Saphia Azzeddine signe un premier film assez drôle et attachant, malgré ses défauts, en transposant son roman à l’écran : une tranche de vie de Polo, collégien de banlieue, et son père “femme” de ménage, qui espère pour lui un autre avenir que le sien.
La Proie de Éric Valette
Un braqueur s’évade de prison pour traquer son ancien codétenu, un tueur en série impuni qui lui colle ses propres crimes sur le dos. Au menu : adrénaline et testostérone pour une haletante course-poursuite sous influence américaine.
Rabbit Hole de John Cameron Mitchell
Un couple tente de se reconstruire après la perte d’un enfant. Changeant radicalement de registre après les pétillants Hedwig... et Shortbus, J.C. Mitchell signe un drame intimiste sur l’incommunicabilité du deuil. Pudique, mais trop appliqué.